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L’Eternel, ma bannière!

Nicholas est marié et père de deux enfants. Il exerce le ministère des bannières seul ou avec son équipe en Suisse et également à l’étranger depuis bientôt dix ans. Il collabore souvent avec Sylvain Freymond ainsi qu’avec d’autres ministères de louange. Régulièrement invité à communiquer son appel, il enseigne son art et les fondements bibliques de cette pratique.

Interview...

Peux-tu nous donner quelques références bibliques?

Il existe quarante références bibliques à ce sujet! Par exemple dans Exode 17, Moïse doit garder les mains élevées pour qu’Israël obtienne la victoire contre les Amalécites. Après que Josué et ses hommes ont remporté la victoire, Moïse construit un autel à Dieu et déclare: «L’Eternel ma bannière.» Il y a donc une notion de victoire. Certains versets font référence à la délivrance, à la protection ou à la guérison, entre autres choses.

Quel est l’objectif de ton ministère?

Je prends position dans le monde spirituel afin de briser les résistances démoniaques pour libérer l’onction de l’Esprit et amener les gens dans la présence du Père. C’est un ministère précis et tous les chrétiens ne sont pas appelés à l’exercer devant toute l’église.

La bannière est-elle puissante en elle-même?

En temps que telle, elle n’est pas un élément puissant; elle n’a rien de magique. Je pourrais élever une petite cuillère, cela irait aussi. C’est avant tout l’état de ton cœur, ton intimité avec Dieu qui fait la différence. Ta relation avec Dieu transparaît et te permet d’élever des vérités spirituelles sur un endroit pour autant que tu les vives personnellement.

Que se passe t-il concrètement?

Une bannière est avant tout un signe d’appartenance, de soumission à une autorité, à une seigneurie. Elever cette autorité te permet de manifester sa puissance. Par exemple, s’il y a des personnes dans la dépression et que tu élèves la joie du Seigneur, un changement va avoir lieu et l’atmosphère va changer.

banires

Est-ce un art solitaire?

C’est tout le contraire! C’est un travail d’équipe qui implique une grande complicité entre les personnes qui font les bannières et le responsable de louange. Nous sommes complémentaires les uns des autres et essayons de suivre le Saint-Esprit dans une même direction. Si le responsable de louange entonne un chant sur l’amour du Père, je vais élever une bannière rouge. Avec mon équipe, nous avons répété et établi des mouvements élémentaires. Nous les utilisons ensuite lors des temps de louange selon l’inspiration du moment.

L’église peut-elle participer?

Il est possible de laisser l’assemblée prendre les bannières dans la louange festive, mais il faut que ce soit limité à ce moment uniquement. Les enfants peuvent y prendre part aussi, mais il faut leur expliquer quelques rudiments. Le but n’est pas de s’amuser ni d’être mignon.

Comment choisir la bonne couleur?

J’encourage les gens à être créatifs! Si Dieu a créé une palette de couleurs, c’est pour que nous les utilisions. Une couleur n’a de sens que si elle parle à celui qui s’en sert. De plus, certaines revêtent une tout autre signification selon la culture et le vécu. La Bible désigne, entre autres couleurs, le bleu et le violet comme ayant trait à la royauté. Néanmoins, je ne ferais pas une doctrine de la couleur. C’est une question de ce que nous ressentons avant tout.

Y a t-il une place pour le prophétique?

Bien sûr! Notre but est de faire descendre sur la terre ce que nous voyons en esprit dans le ciel. Par exemple j’ai vu un jour la gloire de Dieu se mouvant comme les eaux au-dessus de l’assemblée. Régulièrement, nous inspirant de cette vision, nous utilisons de grands tissus de couleurs différentes que nous faisons onduler.

Pries-tu en même temps?

Oui, je demande au Seigneur de bénir son peuple, j’intercède, je proclame sa royauté, sa sainteté en élevant la bannière.

N’est-ce pas ce que certains chrétiens font en élevant leurs mains?

Totalement! Mais la bannière est une extension du mouvement dans le réel et aussi dans le monde spirituel. Comme dans l’exemple de Moïse contre Amalek, j’ai souvent le sentiment d’avoir une arme dans les mains.

Par D. L.

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