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Analyse des 4 premiers tomes de Harry Potter

Voilà un bien étrange phénomène. Vingt millions d’exemplaires vendus de par le monde en dix-huit mois, pour le premier ouvrage d’un auteur inconnu. Et plus encore dans la catégorie jeunesse. Pourquoi un tel succès? Quelles différences avec d’autres ouvrages? Quel est le secret?

Bien des questions surgissent pour qui s’intéresse au monde des enfants. N’est-ce qu’une mode passagère? Honnêtement, je ne crois pas. Nous n’avons pas fini d’entendre parler de Harry Potter. Je me suis donc plongé dans cet univers particulier pour essayer de découvrir quelques-unes des ficelles de ce succès sans précédent. Je vous partage donc mes réflexions, humblement, sachant que je ne suis pas la science infuse et que mon regard ne peut éclairer que quelques facettes de ce succès quasi universel. Je vais diviser mes appréciations en quatre volets: l’histoire, les aspects psychologiques, la morale et la spiritualité. Juste encore une remarque: il s’agit ici de mes appréciations sur le premier volume, Harry Potter à l’école des sorciers.

Tome 1

L’histoire

Amateur de récits d’aventures fantastiques, j’ai été comblé. Voilà un récit qui tient bien la route. Une journée m’a suffi pour dévorer les trois cents pages de ce volume. Le rythme est soutenu, le suspense bien entretenu, il y a beaucoup d’action dans un espace limité, l’école, et un temps lui aussi limité, une année scolaire. Le lecteur est rapidement mis dans le bain et le parti pour Harry est vite pris. Les enjeux sont promptement démontrés; Harry est en danger, une menace de mort pesant sur lui. Pourra-t-il la déjouer?

L’univers de l’enfant est bien respecté, principalement dans la première partie. Harry vit chez des parents d’adoption, son oncle et sa tante; il doit aller à l’école, a des devoirs à faire. Ce n’est pas un enfant avec une vie d’adulte. Même dans la deuxième partie, l’école de Poudlard, le lecteur garde le sentiment d’avoir affaire à un enfant devant rester soumis à des profs…

Etrangement, à la fin du livre, une pause s’impose; nous retrouvons ce monde de l’enfance, le monde de la normalité... J’ai dû me retenir pour ne pas sauter aussitôt sur la lecture du volume suivant. Le suspense est savamment entretenu par les différentes forces mises en jeu. Il ne s’agit ni de vaincre les forces naturelles qui assaillent Robinson Crusoé, ni celles, morales, qui se déchaînent dans la lutte du bien contre le mal. Avec Harry Potter, le lecteur est confronté à des forces occultes, cachées, secrètes, qui échappent à son fonctionnement de pensées rationnelles. Cette réflexion ouvre le volet suivant.

Les aspects psychologiques

Pourquoi Harry est-il si attachant? Je vois deux aspects psychologiques importants qui sont l’identification et l’introjection. L’identification est le processus qui me permet de me mettre dans la peau d’un personnage. Eléments qui me semblent favoriser l’identification: 

  • Harry est orphelin
  • il est maltraité par sa famille d’accueil
  • il est rejeté de ses pairs
  • il a un physique ingrat
  • il est toujours victime et subit nombre d’injustices sans pouvoir se défendre
  • C’est un solitaire, un incompris des moldus.

Il a tout pour échouer, pour être un moins que rien. Pas de passé, pas d’avenir, un présent très sombre. Chacun peut trouver dans sa propre histoire un trait qui le rapproche de Harry, chacun de nous ayant une forme d’insatisfaction nous permettant de nous identifier à cet enfant et de le prendre en amitié. Il a soif d’identité, d’acceptation, d’écoute, de justice. Il veut un avenir, mais n’a aucune issue possible. Qui peut dire: “Ça, ce n’est pas pour moi?”

De fait le lecteur va aimer Harry dès le premier chapitre et prendre fait et cause pour lui; il faut qu’il s’en sorte, cela ne peut durer. Une fois que le lecteur a mordu à cet hameçon, il veut aller jusqu’au bout. Harry, c’est un peu moi... Quand le lecteur en arrive à cette conclusion, il lira probablement les six tomes restants. L’introjection, c’est mon désir inconscient de devenir comme l’autre, de tenter de devenir l’autre. Les éléments qui, à mon avis, favorisent ce processus sont: 

  • amitié pour les faibles
  • mis à part
  • élu (91)
  • le faible peut devenir fort (136)
  • sentiment d’invulnérabilité (17)

La magie offre à Harry un avenir. Ouf! Il y a de l’espoir; il ne va pas rester victime. Il peut enfin devenir auteur, par la puissance de la magie. Le message est clair. Si Harry étudie bien la sorcellerie, il ne sera plus le gringalet victime des circonstances, mais bel et bien l’acteur de sa vie. Qui ne rêve pas de changer de statut? de devenir acteur plutôt que victime? d’être le directeur de sa propre vie? Le lecteur a envie de devenir Harry; il va donc le suivre dans son apprentissage à l’école de Poudlard.

Il me semble voir là les éléments de fond d’un parcours initiatique. Harry ne connaît pas ses origines. De façon fantastique, il se découvre un sang de sorcier et, qui plus est, célèbre. Les portes de l’école lui sont ouvertes et, en sept étapes, sept années scolaires, il va apprendre à gérer les dons reçus de ses défunts parents avec, à chaque phase, des examens et toujours la possibilité d’être exclu de l’école si une faute grave est commise. Avec Harry, le lecteur s’initie à l’art de la sorcellerie. Pour ce personnage, c’est le seul moyen se présentant à lui pour sortir de l’horreur de son quotidien.

Il y a, en chacun de nous, le désir d’un meilleur. Si le processus d’identification a fonctionné, le lecteur est mûr pour l’introjection. Il désirera réussir comme Harry, il rêvera ou souhaitera être aussi un élu, un mis à part… Mais tout n’est pas encore gagné. L’auteur introduit des éléments qui entretiennent le suspense et renforcent ainsi l’identification et l’introjection :

  • Harry est la cible de puissances mystérieuses
  • il est l’enjeu involontaire de forces qu’il ne maîtrise pas
  • il ignore tout de ses origines (54-55)
  • il est marqué du “signe”.

Ces éléments incontrôlables, totalement indépendants de la volonté de Harry, montrent sa fragilité. Il a besoin de la magie pour vaincre; il a donc raison de l’apprendre, et le lecteur a également raison de l’aimer. Personnellement, je pense que c’est ce volet psychologique qui fait le succès de Harry Potter. Il y a enfin, dans la grisaille quotidienne, un moyen de s’en sortir! Un moyen donné aux initiés, et à eux seuls.

La morale

Ici, chacun y mettra ce qu’il voudra. C’est l’aspect socioculturel de l’histoire. Chacun réagit en fonction de son propre héritage. Pour ma part, porteur d’une culture judéo-chrétienne, l’aspect moral de Harry est loin de ce que je désire laisser à mes enfants comme héritage. En voici quelques-uns que j’ai repérés. Sont valorisés : 

  • l’héroïsme, la bravoure, la témérité, le courage, l’intelligence, l’individualisme, la rancœur, la vengeance
  • tous les moyens sont bons pour atteindre les résultats voulus
  • enfreindre les règlements peut avoir des conséquences positives, ou désobéir peut ne pas avoir de conséquences négatives
  • une forme de racisme social est valorisée face aux moldus, les non-initiés, les faibles, les ignorants
  • il n’y a pas d’absolu
  • il y a de la place pour les malins, les roublards, les vaniteux, les sournois, les perfides (Serpentard)
  • il n’y a pas de place pour le sacrifice gratuit, la vérité (291), le pardon.

Les paroles de Quirrell résument de façon claire la ligne de pensée de l’auteur: “J’étais un jeune homme stupide, à l’époque, plein d’idées ridicules sur les notions de bien et de mal. Lord Voldemort m’a montré à quel point j’avais tort. Il n’y a pas de bien ni de mal, il n’y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher...” (284).

La spiritualité

Avec Harry, je ne vois qu’un volet de la spiritualité judéo-chrétienne. Un seul aspect est présenté, celui du monde des esprits. Les esprits existent, c’est une réalité soulignée par la Bible, et l’auteur n’en présente qu’un aspect, celui des avantages apportés par les pouvoirs occultes de la sorcellerie: 

  • la magie blanche est meilleure que la magie noire (74)
  • l’occultisme s’apprend, il s’enseigne et permet d’augmenter ses propres pouvoirs (88)
  • ces pouvoirs peuvent aussi être innés, il suffit de les découvrir (148)
  • les sorciers, magiciens, mages, enchanteurs forment une société avec ses règles, sa hiérarchie
  • l’astrologie (253), les livres, les potions, les formules permettent d’apprendre et d’exercer ses pouvoirs. Des magasins vendent ces livres, “donnent” les enseignements.

Pour conclure, si Harry présente un intérêt sur le plan de son histoire, en tant que récit d’aventures, il n’en présente pas moins un grand danger pour les enfants que je désire voir grandir dans la foi en l’Eternel. Harry n’est pas compatible avec la Bible. J’invite sérieusement les parents à informer leurs enfants, à ouvrir le dialogue plutôt que d’interdire, afin d’éviter que Harry soit lu chez les copains. La description de ce parcours initiatique présente un réel danger spirituel. C’est spirituellement qu’il doit être combattu.

Une petite der pour la réflexion: Mr. Gonagall, à l’intention de Dumbledore: “... Il va devenir célèbre – une véritable légende vivante –, je ne serai pas étonnée que la date d’aujourd’hui devienne dans l’avenir la fête de Harry Potter. On écrira des livres sur lui. Tous les enfants du monde connaîtront son nom!” (18).

Tome 2

C’est fait, j’ai avalé le deuxième épisode des aventures de Harry. Le même suspense, autant de rythmes et d’intérêt que dans L’école des sorciers. En fait, il me semble que l’auteur utilise les mêmes ficelles. L’identification et l’introjection fonctionnent à fond, et la même trame est utilisée; une force mystérieuse doit être combattue, Harry rencontre les mêmes injustices, et il va encore gagner. Ce qui fait la différence, c’est le niveau: un cran de plus.

Dès le premier chapitre, le clivage entre Harry et sa famille d’accueil s’accentue, ce qui renforce son amitié pour Ron. Le niveau scolaire s’élève et l’initiation se poursuit avec l’apprentissage des sortilèges, des potions magiques, etc. La magie blanche est présentée comme le bien et la magie noire comme le mal. Il faut épurer le monde de la magie des pratiques occultes de cette dernière, pour le bien de tous. L’école de Poudlard enseigne comment utiliser les pouvoirs de la magie blanche pour vaincre ceux de la noire.

La puissance des ennemis de Harry est plus grande que dans le premier volume. Il y a, cette fois, des victimes qui sont statufiées et la sœur de Ron échappe de justesse à la mort, grâce au courage de Harry et aux pouvoirs qui lui sont transmis. Voldemort agit également plus puissamment. Il n’utilise plus de corps, mais l’âme. Il est appelé Seigneur des ténèbres (60). L’action des sorciers dans le monde des moldus est démontrée (47). L’ordre de Merlin réapparaît (111).

Les désobéissances, même si elles n’ont pas de conséquences positives, ne sont toujours pas sanctionnées (141, 170,...). Harry est présenté par un elfe comme un sauveur: “... Harry Potter a survécu et le pouvoir du Seigneur des ténèbres a été brisé. Ce fut une aube nouvelle [...] Harry Potter brillait comme une flamme d’espérance...” (190, 191).

Harry découvre un nouveau pouvoir, très rare: le Fourchelang. Une langue qui ne s’apprend pas, que Harry parle sans s’en rendre compte, qui lui permet de dialoguer avec les serpents et fait de lui un être d’exception: “... Fourchelang, il n’y a que les adeptes de la magie noire qui en sont capables...” (212). Ce don provoque le rejet par nombre de ses pairs qui le craignent. Harry découvre qu’il a des pouvoirs occultes, de magie noire. Tout n’est pas simple, et Doumbledore de lui dire: “... Ce sont nos choix, Harry, qui montrent ce que nous sommes vraiment, beaucoup plus que nos attitudes.” (352). Il ne s’agit pas du choix entre bien et mal, mais celui d’utiliser ou non les pouvoirs, quand et comment.

Surprise! Page 256, les professeurs sorciers chantent des cantiques le soir de Noël! Comme si l’un et l’autre pouvaient être compatibles. L’ennemi que Harry doit combattre et qui terrorise toute l’école n’est autre qu’un certain Basilic, roi des serpents (305). Voldemort agit à travers l’âme de Ginny. N’est-ce pas là ce que, dans la culture judéo-chrétienne, nous appelons “possessions”? A la différence que Ginny n’a pas eu vraiment le choix (326 - 330). Harry apprend que sa mère s’est sacrifiée, pour “conjurer le sort” (334).

La fin du livre est troublante. Harry se découvre d’étranges ressemblances avec Voldemort, l’ennemi à vaincre: les deux ont du sang moldu, sont orphelins, élevés par des moldus et parlent Fourchelang, un pouvoir qu’il semble avoir reçu de son ennemi Voldemort (351). Les enjeux spirituels, véhiculés par les aventures de Harry, sont dangereux. Il me paraît difficile à un enfant de faire la part des choses. D’ailleurs, combien d’adultes en sont véritablement capables et le font? La lecture de ces ouvrages n’est pas anodine. Spirituellement, elle devrait s’adresser à un public averti. C’est bien pour cela que j’ai pris ma plume. Attention danger!

Georges

Tome 3

La première chose qui m’a frappé, avec ce troisième volume, c’est ce commentaire tiré du magazine Libération et qui est imprimé au dos du livre: “A ce niveau-là, ce n’est plus un succès d’édition, mais un envoûtement universel.”

Le ton est donné; d’emblée, le lecteur est pris au piège; on lui apprend d’abord que les sorciers et les sorcières que l’on brûlait au bûcher au Moyen Age ne souffraient pas, car ils utilisaient un “sortilège de gèle-flamme” et faisaient semblant de se tordre de douleur! Les “moldus” y sont toujours caricaturés comme de pauvres ignorants craintifs, et les sorciers comme des initiés privilégiés qui vivent dans un monde extraordinaire où tout devient facile, sauf pour Harry et ses amis, bien entendu, qui devront affronter bien des dangers et détourner les interdits à l’aide d’une “cape d’invisibilité” ou d’un “parchemin indiquant les passages secrets et la position des personnes qu’on ne voudrait pas croiser pendant qu’on file en douce”.

L’année scolaire au collège des sorciers de Poudlard commence mal! Sirius Black, dangereux criminel accusé d’avoir assassiné douze “moldus”, et sorcier, est soupçonné d’avoir tué les parents de Harry. Il s’avérera en fait être le parrain du garçon et innocent de tout crime. Les manuels de cours s’intitulent : 

  • le monstrueux livre des monstres (un bouquin qui a une fâcheuse tendance à mordre ses lecteurs!)
  • lever le voile du futur
  • présages de mort: que faire lorsqu’on sent venir le pire
  • manuel du cours moyen de métamorphose
  • livre des sorts et enchantements.

Quant aux professeurs, il y a : 

  • Eronimus Lupin, loup-garou enseignant les cours de défense contre les forces du mal
  • le professeur Rogue, spécialiste des potions de ratatinage
  • la voyante Sibylle Trelawney, professeur de divination
  • Rubeus Hagrid, grand connaisseur des soins aux créatures magiques.

Tous vont s’en donner à cœur joie pour apprendre aux enfants toutes sortes de trucs bizarres. Ce qui me dérange, ce n’est pas tellement l’histoire de Harry, qui est assez bien écrite, ou tout le bazar des contes de fées comme les chaudrons, potions, queues de crapaud et bave de serpent; non, c’est bien plutôt l’emprise spirituelle que peuvent avoir ces livres, à un âge où on cherche son identité (l’adolescence). Il ne fait aucun doute que ces ouvrages donnent envie de devenir sorcier, de pouvoir faire ses devoirs ou son lit d’un coup de baguette magique, ce qui ne correspond en rien à la vie réelle.

Certains diront qu’on a le droit de rêver, qu’il ne faut pas tout prendre au premier degré; je suis d’accord avec cela. Mais si l’expérience permet de faire de tels choix consciemment, je ne crois pas que des ados mesurent réellement l’enjeu spirituel qui se cache derrière ces bouquins, du moins pas ceux que j’ai rencontrés dans les groupes de jeunes de nos églises. C’est pourquoi je crois qu’en tant que chrétiens, nous devons choisir également ce que nous faisons dans nos loisirs et ce que nous lisons même pour se divertir.

Pourquoi une revue pornographique serait-elle plus néfaste qu’un livre encourageant à pratiquer la sorcellerie? Je crois qu’ils sont tous deux bons pour la poubelle!

Tome 4

Nous retrouvons sans surprise, dans ce quatrième tome des aventures de l’apprenti sorcier, les ressorts qui ont fait vendre les précédents ouvrages. Je ne vais pas vous donner un résumé de l’histoire cette fois-ci, mais j’aimerais plutôt me pencher sur les valeurs qu’il véhicule et ce qu’en dit la Bible.

Exode 20:12:  “Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne.” Ephésiens 6:2: “C’est le premier commandement avec une promesse.” Nous constatons d’emblée une notion de dévalorisation des parents et de la famille en général, même si, dans le cas de Harry, ce sont des parents d’adoption. Cela mène généralement à une attitude de rébellion envers l’autorité parentale d’abord, puis envers les autorités en général, professeurs, patrons, agents de police, etc. Romains 13:1: “Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.” Tout ce qui menace de priver les jeunes d’une liberté sans cadre défini devient dangereux.

Apocalypse 21:8: “Quant aux infidèles, à ceux qui pratiquent la magie, aux adorateurs d’idoles et à tous les menteurs, leur place sera dans le lac de soufre enflammé, qui est la seconde mort.” Quant au “commun des mortels”, dont nous faisons partie, puisque nous ne sommes pas des sorciers, il reçoit le doux sobriquet de moldu et est rabaissé au rang d’ignare abruti qui n’a vraiment pas de chance de ne rien savoir de la sorcellerie, et à qui l’on inflige des sortilèges d’amnésie lorsqu’il a le malheur d’être témoin des activités de ce gentil petit monde de magiciens!

Matthieu 20:25: “Alors Jésus les appela tous et dit: “Vous savez que les chefs des peuples les commandent en maîtres et que les grands personnages leur font sentir leur pouvoir. Mais cela ne doit pas se passer ainsi parmi vous. Au contraire, si l’un de vous veut être grand, il doit être votre serviteur, et si l’un de vous veut être le premier, il doit être votre esclave: c’est ainsi que le Fils de l’homme n’est pas venu pour se faire servir, mais il est venu pour servir, et donner sa vie comme rançon pour libérer une multitude de gens.”.” Le culte de la personnalité et le désir de célébrité sont également des sentiments exacerbés dont les mérites sont vantés.

Deutéronome 18:10-14: “Qu’on ne trouve parmi vous personne qui offre son fils ou sa fille en sacrifice, ni personne qui s’adonne à la magie ou à la divination, qui observe les présages ou se livre à la sorcellerie, qui jette des sorts ou qui interroge les esprits des morts. Le Seigneur votre Dieu a en horreur ceux qui agissent ainsi… il vous interdit d’agir ainsi.” Par contre, on tourne en ridicule la honte que peut avoir un moldu à être parent avec un sorcier. La fête de halloween devient, forcément, une célébration incontournable. La seule référence à la foi chrétienne se trouve dans un passage qui décrit des armures “ensorcelées” en train de chanter Il est né le divin Enfant dans les couloirs de l’école de sorcellerie à la période de Noël. Quel paradoxe!

Finalement, à part une histoire palpitante bien écrite, il faut le reconnaître, il n’y a rien qui puisse nourrir le cœur d’un chrétien. Les récits des aventures des enfants Cooper m’ont tout autant enthousiasmé, d’autant plus que le Seigneur n’en était pas absent!

Thierry

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