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Tatoué pour toujours

A la veille de mes 21 ans, la mode était aux tatouages dans le sud de la France. Pour notre bande, tout ce qui avait trait avec le look était important; notre religion se nommait la Punktitude, notre philosophie du no futur ne nous a pas emmenés bien loin et, pour combler ce vide, nous trouvions les tatouages bien cool. J’ai donc traîné dans une boutique de tatoueur, et, sans trop réfléchir, j’ai fait graver une chauve-souris sur mon épaule gauche. Lors de ce premier contact, j’avais flashé sur un bracelet celtique que j’ai fait graver peu après sur mon biceps droit. A peine terminé, je passais au suivant, un symbole de la trilogie celtique. Je pensais m’arrêter là.

A cette époque, je travaillais et l’un de mes collègues, qui connaissait un chef des hells-angels de la banlieue de Londres, me disait que les tatouages étaient une spirale infernale; quand on commençait, on avait du mal à s’arrêter. Je pensais qu’il se trompait, mais combien c'était vrai!

A la fin de la saison, le tatoueur m’a proposé un marché: me faire la manchette celtique (couvrir le bras entier)pour le prix que je pouvais mettre. Il n’a pas fallu longtemps pour que toute la surface de peau au-dessus du coude droit soit couverte. Ensuite l’artiste, devenu junkie, a commencé à réclamer un peu trop d’argent.

En 1995, ma vie a changé; je déposais mon désespoir, mes peines, mes haines, mon vide, mes torpeurs quotidiennes au pied de la croix de Jésus-Christ, afin de prendre la vie qu’il avait pour moi. Peu après, j’ai rejoint Jeunesse en Mission en France, fait une école de disciples et suis resté à cet endroit, sentant que Dieu m’y appelait. Un jour, une douleur a commencé à pénétrer mon bras droit, à l’emplacement de mes tatouages. Ce mal est devenu continuel, comme un lourd et long mal de tête. La douleur persistait, plus intense encore lors des temps forts de ministère, et ce malgré la prière. Une fois, nous avons reçu une image: Dieu me montrait le lien qu’il y avait entre l’artiste et moi, par mon sang et son encre dans ma chair. Chaque fois qu’il est fait mention d’alliance dans la Bible, c’est par le sang qu’elles ont été scellées. Cela a été révélateur pour que je me débarrasse de ce mal; pourtant la douleur revenait, tel un cauchemar vivant. Je détestais tellement ce tatouage que je soupirais qu’il disparaisse avec mon ancienne vie dans les eaux du baptême. J’ai alors commencé à chercher du côté de la médecine pour le faire enlever; mais pour une si grande surface, cela n’était pas facile. La douleur me pénétrait jusqu’à l’os et je pouvais même la ressentir jusqu’au bout de mes doigts. Je me suis rendu compte qu’elle partait d’un endroit bien précis, juste entre deux têtes représentant des démons celtiques!

J’ai continué de crier à Dieu, lui demandant pardon et davantage de révélation. Lors d’un temps en équipe d’évangélisation, le Seigneur m’a montré un homme et m’a dit d’aller demander à son épouse de prier pour moi. Evidemment, cette personne avait le don de discernement des esprits! Elle m’a oint d’huile, a prié et la douleur a aussitôt disparu!

Quel soulagement! Mais grande a été ma déception lorsque, trois semaines plus tard, le mal est revenu. J’en ai pleuré! J’ai crié encore une fois à Dieu. Le lendemain, lors d’une réunion, une jeune fille de mon âge a témoigné de son implication dans le monde de la techno, dans l’enfer de l’ecstasy; elle avait aussi un tatouage sur le bas du dos, un dessin en négatif du nom de satan dans la langue indienne. Une personne a prié pour elle concernant ce tatouage, et ce dernier s’est mis à chauffer et à fumer; puis il a commencé à perdre progressivement de son empreinte. Elle m’a dit qu’elle était retournée voir l’artiste qui n’en croyait pas ses yeux; sa seule explication était l’œuvre du laser! Mais dans ce cas précis, il s’agissait du laser de Dieu! Cette fille m’a encouragé à persévérer et a prié pour moi; la douleur n’est plus aujourd’hui qu’un vieux souvenir!

Le commandement que l’on trouve dans Lévitique 19:28 interdit formellement au peuple de Dieu de se tatouer, qui est le fait d’une pratique païenne.

Qu’en est-il aujourd’hui? Il faut savoir que dans une boutique de tatoueur, huitante pour cent des flashes (ou motifs) exposés sur les murs ont trait au monde des ténèbres, des morts, au diable, à des motifs religieux, ou alors ce sont des symboles (signes figuratifs représentant un concept) tribaux.

La seule chose que je peux vous dire est que Dieu n’a pas envoyé son Fils mourir à notre place sur une croix juste pour en faire une belle histoire. Non. Le monde spirituel est bien réel, et ce que tu fais au cours de ton existence peut ouvrir des portes à l’ennemi dans ta vie! Tatoué pour toujours!

François

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