Rebecca St. James

A 25 ans et déjà presque dix ans de carrière, Rebecca St. James est sans aucun doute une des plus grandes figures emblématiques de la musique chrétienne dans le monde. Bien plus encore, elle est un porte-parole pour sa génération et ne recule devant rien pour témoigner de sa foi. Elle remplit aujourd’hui les salles dans le monde entier, se voit recevoir à la pelle des Grammy, Dove et autres Awards (récompensent dans le domaine de la musique), chrétiens ou pas, et côtoie les plus grands noms.

Pourtant, tout n’a pas toujours été si facile pour la petite australienne...

Née à Sydney le 26 juillet 1977, Rebecca Jean Smallbone de son vrai nom, est l’aînée d’une grande famille (6 frères et 1 sœur). Déjà très tôt sa fibre musicale est sollicitée : son père étant promoteur de tournées pour artistes chrétiens (entre autres Amy Grant), il lui dégotte un solo dans le spectacle du plus grand showman chrétien: Carman. Elle n’a alors que 13 ans. Quelques mois plus tard, le père se voit proposer une place intéressante aux Etats-Unis, Nashville, capitale de la musique folk et country. Toute la famille plie bagages pour emménager dans ce pays qui fait tant rêver. Arrivés sur place, la déception est pourtant grande: le job promis tombe et le père se retrouve au chômage. Logés dans une bicoque éloignée de la ville, la mère enceinte de son 5^ème enfant et sans plus aucun moyen de payer leurs dettes, la famille Smallbone n’a plus d’autre choix que de se serrer les coudes. Ils se réunissent ainsi tous les jours dans le salon pour prier ensemble. Les réponses ne tardent pas: ils retrouvent tous les mois des chèques d’expéditeurs inconnus, correspondant exactement aux factures qu’ils ont à payer. Tout le monde met la main à la pâte et fait des petits boulots.

Puis, au bout de 3 ans de labeur, comme descendue du ciel: la réponse. Un tranquille dimanche matin la jeune Rebecca, alors âgée de 16 ans, chante comme à son habitude dans la petite chapelle de Franklin. Dans l’assemblée, un invité de passage (qui n’est autre qu’un représentant de Forefront, l’une des plus grandes maisons de disques chrétiens) a discrètement pris place sur un banc. Quelques jours plus tard, Rebecca signe le contrat de sa vie. Elle trouve un nom de scène et sort son premier CD. Le succès ne se fait pas attendre.

Depuis, Rebecca St. James enregistre presque un disque par an et chacun d’entre eux fait un tabac. Aujourd’hui, Rebecca a trouvé un rythme de croisière qui lui convient (environ 200 concerts par année!) et trouve encore le temps d’écrire des livres (Wait for me, voir l’article encadré), d’organiser des forums de discussion pour adolescentes mal dans leur peau, d’apparaître dans le film Left Behind et d’aller rendre visite à Georges W. Bush à la Maison Blanche pour lui parler d’un projet. Et parce qu’elle n’en a jamais assez, elle parle déjà de refaire un nouveau livre alors qu’elle est en pleine tournée.

Son secret: sa famille. Elle ne la quitte jamais. Depuis le début de sa carrière, ses parents et ses 7 frères et sœurs l’accompagnent aux quatre coins du monde. Ils participent même au spectacle, chacun à sa manière: deuxièmes voix sur scène, lumière, vidéo ou photos alors que maman s’occupe du stand et papa, lui, supervise le tout.

Mais par-dessus tout, Rebecca est une jeune femme de foi qui se bat ouvertement pour encourager les jeunes à se préserver jusqu’au mariage, d’où son plus grand tube Wait for me (Attends-moi). Presque chacune de ses chansons est un cri d’appel aux chrétiens: Lève-toi, Prie, Transforme ou encore Va! Et ne pêche plus. Elle encourage également les jeunes américains à voter, notamment avec la chanson Our time (Notre temps), pour qu’ensemble ils puissent changer le monde.

Petite anecdote: Rebecca étant de nationalité australienne, elle n’a pas le droit de voter aux Etats-Unis… Bref, pour être clair: si vous aimez la musique chrétienne, mais que vous ne connaissez toujours pas Rebecca St- James, remédiez-y vite fait!! C’est un ordre.

Damaris