Lève-toi avec le feu de Dieu!

Mon ami, alors que tu lis cet article, je ne désire pas seulement que tu fasses une bonne lecture avec un sujet intéressant, je voudrais que le Saint-Esprit puisse toucher ton cœur et que tu reçoives ce baptême de feu que Jésus promet pour que nous puissions nous lever et aller annoncer la bonne nouvelle.

Le feu dans la Bible

«Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ.» (Philippiens 3:12) Si Paul courait après Dieu pour accomplir son appel, c’est parce qu’il a été saisi par Jésus sur le chemin de Damas. Si Jacob a pu mener à bien ce que Dieu lui demandait, c’est parce qu’il s’est battu pour voir sa face. Si Moïse a conduit le peuple dans le désert, c’est parce qu’il était guidé et visité par la nuée de la gloire de Dieu. Et si Jérémie ne pouvait retenir les paroles de Dieu, c’est parce qu’un feu dévorant l’empêchait de rester silencieux. Mon ami, Dieu veut que sa gloire resplendisse dans ta vie, et il ne peut le faire que si son feu d’amour te consume et vient te purifier; il ne peut le faire que si tu décides de remettre toute ta vie entre ses mains, tout ce que tu as et ce que tu es sur l’autel de Golgotha, afin que le feu descende consumer l’offrande que tu es. Jean-Baptiste baptisait d’eau afin que les gens se repentent, mais Jésus est venu baptiser du Saint-Esprit et de feu les croyants afin qu’ils se lèvent et entrent dans leur(s) appel(s). Mon ami, Dieu a un appel glorieux pour ta vie, et la réalité est que tu peux passer à côté si tu ne te lèves pas. Je crois que tu as besoin de recevoir cette flamme que les disciples ont reçue lors de la Pentecôte. Dans ce sens-là et pour t’encourager, j’aimerais te partager mon témoignage.

J’ai donné ma vie à Jésus il y a deux ans et demi. Après avoir terminé mon catéchisme, j’ai fait ce pas de l’accepter dans ma vie; j’ai reçu le baptême du Saint-Esprit en même temps que le baptême d’eau sans trop le savoir, car on ne m’en avait jamais parlé dans mon église. Un an après, j’ai vraiment commencé à vivre ma foi au sein du groupe de jeunes. Peu après, Dieu est venu me visiter et me rencontrer durant trois jours qui ont changé ma vie. Je revenais d’un voyage avec ma famille, voyage qui m’avait durement éprouvé car, pour la première fois de ma vie, la compassion de Dieu m’avait saisi pour les malades et les mendiants que je croisais; mais je n’osais pas agir par peur du regard de ma famille. L’accusation et les reproches m’ont accablé durant plusieurs jours au cours de ce voyage et, à mon retour, j’étais tellement détruit que je sombrais chaque jour un peu plus dans la dépression.

Peu de temps après, alors que je vivais un moment de louange dans l’église, le Saint-Esprit est tombé sur moi et j’ai eu une véritable visitation de l’amour du Père pour moi; il a aussi établi mon identité en Christ en tant que fils et roi. Chaque minute durant ces trois jours, l’amour du Père était tangible autour de moi. Après ce moment, ma vie a été radicalement changée; ma conception de Dieu a été transformée d’une théorie à un amour dévorant et mon identité est passée de pauvre pécheur à un fils royal. Toutes mes conceptions, mes pensées et beaucoup d’attitudes ont été bouleversées, car je savais enfin qui j’étais. Et, surtout, quelque chose de nouveau est né en moi, une faim de lui, quelque chose qui brûlait dans mes entrailles. Quand j’ai ressenti cela, je me suis exclamé: «J’ai faim, Seigneur, j’ai faim!» Je pensais d’abord que c’était parce que je n’avais pas mangé à midi, mais j’ai compris que c’était spirituel. Alors j’ai commencé à demander inlassablement plus de lui, avec foi et persévérance durant trois à quatre mois. Je demandais du matin au soir sans interruption, même durant les cours au gymnase, au cours des pauses, le soir en rentrant chez moi et avant de me coucher. Je passais le plus clair de mon temps libre à le chercher et à expérimenter davantage sa présence. Comme Dieu est fidèle, il me donnait. Pas d’un coup, mais peu à peu sa présence se faisait plus forte et plus intense partout où je me trouvais. A tel point qu’elle était constamment tangible, même durant les cours ou lorsque je marchais dans la rue. Elle devenait si forte qu’il me devenait difficile de ne rien laisser paraître devant mes amis non chrétiens. Je commençais à voir le monde spirituel autour de moi, les anges, les démons, le royaume de Dieu. Les visions devenaient monnaie courante et durant mes cours je ne cessais de contempler à quel point notre Dieu est grand, beau et puissant. Tout mon être était en permanence fixé sur lui et sa présence était tout ce que je désirais.

Au fur et à mesure que je recevais plus de lui, cette faim dans mon cœur grandissait encore. Je n’étais pas rassasié, absolument pas, alors je demandais encore et sans relâche. Durant le dernier mois de cette saison de ma vie, j’étais dans un état indescriptible, je ne pouvais pas approcher un lieu de louange et d’adoration, car la présence de Dieu était trop forte (notre esprit n’a aucune limite pour recevoir, mais notre âme et notre corps en ont). Alors que cette présence de Dieu avait grandi à tel point que mon corps ne pouvait plus la supporter à force d’épuisement, ma faim pour lui n’avait jamais été aussi grande! Ma seule prière était: «Plus! à n’importe quel prix!» Lorsqu’un ami priait pour moi, la présence de Dieu était trop forte et mes moments dans ma chambre devenaient tellement intenses que, le lendemain, j’avais beaucoup de mal à me réveiller pour aller en cours tellement j’étais fatigué. Malgré cela, je me sentais tout près de l’attraper, lui, tout près de pouvoir contempler sa face et pour rien au monde je ne voulais arrêter de demander davantage. Toutefois, j’étais aussi tout près de m’écrouler et le sommet de cette saison a été marqué par une expérience de la puissance de Dieu où j’ai cru que j’allais mourir tellement je recevais. Le jour où je me suis aperçu que, durant les cours, je ne faisais que de le chercher ou de m’endormir de fatigue et que ma famille et mes proches se faisaient de plus en plus de soucis concernant mon état, j’ai décidé de faire des efforts et de trouver des personnes pour m’aider à retrouver une vie équilibrée… sans pour autant cesser de le chercher. Depuis, Dieu a beaucoup travaillé dans ma vie et j’ai réussi à trouver un équilibre, mais ma faim de lui n’a cessé de grandir et elle grandira encore.

Pourquoi te raconter tout ça?

Parce que mon désir est que tu comprennes que c’est alors que tu le cherches de tout ton cœur et que tu le rencontres de manière significative, c’est à ce moment que tu vas recevoir ce dont tu as besoin pour te lever et entrer dans ton appel. Ce dont tu as besoin, c’est du feu de Dieu, ce feu dont seul Jésus peut te baptiser et qui te poussera à aller. Durant toute cette période, le feu de Dieu brûlait dans mon cœur et me consumait de manière intense; c’est au cours de cette période que Dieu a commencé à me parler concernant mon appel (à l’appel de Genève, fin 2012). Je n’avais alors plus la moindre idée à ce sujet, car tous mes plans étaient partis en fumée depuis qu’il m’avait touché. Alors que la louange battait son plein, j’ai ressenti Dieu poser un manteau sur moi et me dire: «Cyril, je t’appelle à annoncer l’Evangile dans les nations au travers d’un ministère de guérison, au travers de signes, de miracles et de prodiges.» Après que ces paroles ont pénétré mon cœur, j’ai reçu une profonde conviction concernant cet appel et mon cœur a été marqué. Alors que ce feu brûlait dans mon cœur pour aller… je suis allé. Et Dieu a été fidèle à sa parole. J’ai décidé de commencer à prier pour les malades; je l’ai d’abord fait pour mes amis croyants et beaucoup ont été guéris. La première personne qui a reçu sa guérison était une amie avec une jambe infirme de naissance. Son pied droit était plus petit que l’autre et beaucoup plus maigre. Alors qu’elle recevait la prière, j’ai vu de mes propres yeux son pied repousser et prendre de nouvelles formes. J’étais complètement ébahi par un tel miracle. Aujourd’hui cette femme porte toujours une attelle, mais elle marche nettement mieux depuis ce jour. Par la suite, j’ai commencé à prier pour les malades dans la rue et dans mon gymnase (lycée); les résultats n’ont pas été visibles tout de suite, mais Dieu a été fidèle. La première guérison que j’ai pu voir dans la rue est celle d’un homme qui avait des béquilles; il m’a raconté toutes les complications qu’il a eues à la jambe droite à la suite d’un accident. Après avoir prié pour lui, il a reçu une guérison complète et pouvait de nouveau marcher sans béquilles. Il a donné sa vie à Jésus tout de suite après avoir vécu ce miracle.

Peu après mon appel à Genève, Dieu m’a permis d’accompagner dans ses voyages un homme de Dieu qui est président d’un ministère de guérison sis ici, en Suisse. Je l’accompagne régulièrement depuis deux ans et cela m’a permis d’apprendre beaucoup concernant la guérison et l’évangélisation. J’ai eu l’occasion de prier avec et sans lui pour des centaines de malades et de voir le miraculeux autour de moi comme un style de vie. Je me suis investi dans ce ministère de guérison comme équipier de prière et comme «journaliste» pour récolter les témoignages. Je pourrais te décrire sur des dizaines de pages les témoignages de guérisons que Dieu a accomplies par moi ou celles dont j’ai été témoin. Dieu a été tellement bon et continue de l’être en me permettant d’accompagner cet homme et de servir ce ministère. Mon cœur est de pouvoir m’investir dans ce ministère comme évangéliste après l’école biblique que je vais suivre à Hillsong college à Sydney. Je ne désire qu’une chose, celle de voir ce continent européen sauvé par le sang de Jésus au travers de signes, de miracles et de guérisons. Je rêve de stades remplis, de centaines de milliers de personnes se tourner vers Jésus et du mouvement surnaturel du Saint-Esprit secouer cette région du monde. Et je rêve que cette marche dans le miraculeux soit un élément normal dans la vie de chaque croyant.

Pour aller, tu as besoin de recevoir ce feu

Je pourrais te raconter des récits des heures durant, mais cela ne t’aidera pas à aller, à débloquer ce qui doit l’être dans ta vie… c’est cette flamme qui brûle en toi qui pourra le faire. Cela fait deux ans que je marche dans cet appel et seulement six mois que ce feu me pousse en avant. Mon cœur soupirait après ce feu durant cette saison où je le cherchais sans relâche. C’est à Rotterdam, alors que je participais à l’école d’évangélisation de Reinhard Bonnke, au cours de la Fire Conference qui a suivi, que Todd White, évangéliste incroyable, a partagé à propos de son baptême de feu. Il racontait qu’au début, il avait prié pour des milliers de personnes sans voir le moindre résultat. Et un jour qu’il écoutait l’orateur lors d’une formation sur la guérison, il a commencé à avoir extrêmement chaud. Ne pouvant plus tenir, il s’est levé et l’orateur lui a dit: «Monsieur, vous êtes en train de recevoir le baptême de feu.» Todd White s’est écroulé à terre et nous a raconté qu’il y avait comme des flammes de feu qui avaient dévoré ses tripes durant trois heures et qu’il avait vécu une véritable expérience de la crainte de Dieu en ressentant sa sainteté très proche de lui. Cela a été pour lui un véritable déblocage et il a dès lors vu Dieu agir de manière surnaturelle partout où il était. Après avoir entendu cela, j’ai su dans mon cœur que c’était ce à quoi j’avais aspiré si longtemps. J’ai dit à Dieu: «Je veux la même chose!» Après la prédication, il y a eu un moment de ministère et Daniel Kolenda, président de CfaN, a prié pour moi et j’ai reçu exactement la même chose que Todd White. Un feu m’a saisi au niveau des tripes et la sainteté de Dieu a été si proche que j’ai crié à l’aide pendant trois heures. Ce baptême de feu a changé ma vie et j’ai ensuite vu une explosion du miraculeux autour de moi; j’étais réellement poussé par cette flamme qui me consumait, sans plus aucune crainte des hommes, car je connaissais vraiment celle de Dieu. Je sais que cela a marqué une nouvelle étape dans le plan de Dieu pour ma vie. Par exemple, je me trouvais il y a peu à Lisbonne où j’étais invité à prêcher dans une église. Une explosion de miracles a eu lieu là-bas; pour la première fois de ma vie, j’ai vu nonante pour cent des gens pour qui je priais être guéris immédiatement, dont une dame qui avait une maladie du sang qui pouvait lui être fatale. Le bout de ses doigts état bleu, mais après la prière ses mains étaient normales et nous avons même fait un test; auparavant, à cause de sa maladie, ses mains viraient au noir si elle tenait de la glace. Elle en a pris durant quelques minutes et ses mains sont restées aussi roses que les miennes (qui en tenaient aussi). Mon ami, ce qui a fait la différence pour cette dame, ce n’est pas moi, mais ce feu qui vit en moi et qui veut vivre en toi aussi.

Qu’en est-il de toi?

Je ne te connais pas et ne sais rien de ce que Dieu a prévu pour toi, mais je sais une chose, celle que tu es appelé à te lever et à aller et que tu as besoin de cette flamme pour accomplir ton appel. Et comprend aussi que tu recevras ta propre flamme selon l’appel que Dieu te donne; tu ne vas donc pas la recevoir de la même manière que moi, Dieu a une flamme unique pour chacun.

Voici ce que j’ai compris durant ces deux ans d’expérience avec Dieu: c’est le feu qui est dans ton cœur qui fait la différence, rien d’autre. Le réveil ne viendra pas grâce à une technique spéciale, mais uniquement si le feu brûle. Dieu ne cherche pas plus de croyants, mais plus de passionnés; il recherche des sacrifices vivants sur lequel son feu peut venir. Dieu cherche des hommes et des femmes prêts à tout donner et à payer le prix. Le baptême du Saint-Esprit ne te coûte rien, il est un don gratuit de Dieu et est disponible pour chaque personne qui s’est tournée vers Jésus; mais le baptême de feu est disponible pour les affamés et cela va tout te coûter! Mon ami, Jésus le Baptiste t’attend dans sa rivière de feu et il est prêt à te donner ce qui l’a amené à la croix pour mourir pour tes péchés: une passion dévorante, un feu dévorant. Si tu désires recevoir cela, prions: «Seigneur, je viens devant toi comme un sacrifice vivant; viens me baptiser de feu! Père, j’ai faim de plus, rends-moi comme ton Fils qui était passionné jusqu’à la mort! Je reçois maintenant dans le nom de Jésus.» Déclarons encore ceci: «Si je dis: Je ne ferai plus mention de lui, je ne parlerai plus en son nom, il y a dans mon cœur comme un feu dévorant qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir et je ne le puis.» (Jérémie 20:9) et: «Ses disciples se souvinrent qu’il est écrit: Le zèle de ta maison me dévore.» (Jean 2:17)

De tout mon cœur, je prie pour toi, que tu sois saisi par cette flamme qui vient de Dieu, que rien d’autre ne compte que lui seul. Que tu puisses porter du fruit en abondance pour la moisson qui vient en Europe et que tu puisses tomber amoureux de ce Dieu, que ta réponse à son amour ne soit rien d’autre qu’un service passionné pour lui et que jamais la flamme qui est dans ton cœur ne s’éteigne, car il fait de ses serviteurs des flammes de feu (voir Hébreux 1:7) et sa flamme pour toi est éternelle. Sois béni et encouragé!

Cyril Roulet