Avec ce numéro, vous allez découvrir une nouvelle tribu, toute une culture avec de multiples ramifications dans des notes plutôt sombres et parfois franchement glauques. Nouveaux, les gothiques? En fait, vous les croisez depuis des années dans les rues de vos villes, habillés de noir, cloutés, piercés, mais assez pacifiques apparemment. Ils vous attirent, vous font peur ou vous rebutent, mais qui sont-ils vraiment? Que croient-ils? Où vont-ils? Sont-ils un danger pour de jeunes adolescents pas forcément bien dans leur peau? Se pourrait-il que la musique gothique constitue pour un certain nombre de jeunes la porte d’entrée vers un monde ténébreux et morbide, voire vers des sectes ou des groupuscules franchement dangereux? Bonne lecture!
Anne Kreis
Si l’excellente chanson de Louis Chedid, Il y a de l’amour dans l’air, devait ressortir en version 2007, son titre pourrait bien être Il y a de la mort dans l’ère…!
La fascination de la mort semble se tailler une belle place dans notre société. Le mouvement gothique en est une des expressions: esthétique du macabre, style froid et déroutant, extravagant et provocant, apparence mortuaire, vénéneuse attirance pour le morbide. Noir, c'est noir. Il n'y a plus d'espoir, chantait Johnny Hallyday. Black is back, la «mort ose»!
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Faut il avoir peur des goths?
S’agit-il de cet ancien peuple médiéval d’origine germanique? Non! Nous parlons de cette nouvelle espèce juvénile au teint blafard et aux yeux fardés de noir, qui cultive une esthétique démoniaque et qui effraie Monsieur Tout-le-monde avec ses piercings et ses airs sinistres version Dracula!
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En explorant le monde et les alentours du gothisme, nous avons découvert une grande nébuleuse aux multiples ramifications qui déclinent sous diverses formes le ténébreux, le morbide, la provocation, l’importance du look et ses rituels, la fierté d’appartenir à une race supérieure, le piercing et le tatouage, la haine, les sacrifices, la magie et l’occultisme, le sadomasochisme, ainsi que d’autres formes de perversions sexuelles.
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Après plusieurs années d’errance sur les chemins de l’ésotérisme et de la toxicomanie, j’ai fini un soir avec une overdose sur mon balcon. J’étais là avec ma seringue plantée dans le bras, couché sur le dos, fixant le ciel et ne pouvant plus bouger ni parler. Je sentais la vie me quitter doucement. Réalisant que j’étais en train de mourir sans que personne puisse le savoir et intervenir, un sentiment de froideur, de désespoir et d’impuissance m’a envahi.
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