En explorant le monde et les alentours du gothisme, nous avons découvert une grande nébuleuse aux multiples ramifications qui déclinent sous diverses formes le ténébreux, le morbide, la provocation, l’importance du look et ses rituels, la fierté d’appartenir à une race supérieure, le piercing et le tatouage, la haine, les sacrifices, la magie et l’occultisme, le sadomasochisme, ainsi que d’autres formes de perversions sexuelles.
L’auteur, Joanne Rowling, est une jeune mère célibataire du pays de Galles, tout ce qu’il y a de plus ordinaire et anonyme; elle se déclarera très surprise par son succès foudroyant. Aujourd’hui (déc. 2001), avec son quatrième tome et des traductions dans 46 langues, elle a vendu 100 millions de livres dans 200 pays. Inutile de dire qu’elle a passé de la misère à une fortune colossale. Elle déclare avoir «reçu» la trame de l’histoire et le personnage en une fois, alors qu’elle attendait un train retardé. Elle a travaillé ensuite plusieurs années sur le développement du récit et sa structure en sept tomes, avant de sortir le premier livre en 1997. Elle pense être vraiment conduite dans ceci et ressent le besoin de sortir cette histoire d’elle-même.
Voilà un bien étrange phénomène. Vingt millions d’exemplaires vendus de par le monde en dix-huit mois, pour le premier ouvrage d’un auteur inconnu. Et plus encore dans la catégorie jeunesse. Pourquoi un tel succès? Quelles différences avec d’autres ouvrages? Quel est le secret?
On affirme que l’avenir de l’Europe sera formé principalement par une perspective spiritualiste et non matérialiste, et plus précisément par une variété de spiritualités non bibliques si un réveil chrétien n’intervient pas. Aujourd’hui, beaucoup de gens cherchent Dieu et pensent que l’Eglise est la dernière place où ils trouveront une spiritualité. On observe un regain d’intérêt pour l’une d’entre elles, la cabale, surtout parmi les citadins occidentaux branchés et la jet-set. Parmi eux, des superstars comme Britney Spears, David et Victoria (Posh) Beckham, Demi Moore, Mick Jagger, Naomi Campbell, Elizabeth Taylor et – peut-être la plus fanatique – Madonna.
En me posant simplement cette petite question, j’avais la prétention de pouvoir y répondre aisément… grosse erreur! Le nouvel âge semble justement avoir la propriété de ne pas être vraiment définissable. Ce concept est formé d’un drôle de mélange religieux et philosophique, donnant naissance à un style de vie clairement adapté à notre culture postmoderne.
Nous avons tous besoin de puissance pour vivre victorieusement, mais beaucoup recherchent cette puissance au mauvais endroit.
«Je ne suis qu'une adolescente comme les autres», déclare Kaytee. «J'ai 16 ans. J'ai de la peine avec mes devoirs, je me dispute avec mes parents, et je rêve de devenir actrice un jour.» Kaytee aimerait aussi obtenir le rôle de Peter Pan dans la pièce que son école monte chaque année. Et c'est là qu'elle cesse d'être une adolescente comme les autres. Les autres jeunes passeraient plus de temps à répéter ou s'appuieraient sur leur expérience théâtrale pour obtenir ce rôle. Mais Kaytee a choisi une voie différente. Elle a décidé de jeter un sort pour obtenir ce qu'elle veut.
Après quatre années passées dans le satanisme, j’étais dans un état lamentable. J’avais pu voir tout ce que Satan pouvait offrir et, néanmoins, j’étais misérable. J’ai alors décidé que la seule chose qu’il me restait à faire, en tant que «sataniste respectable», était de me suicider. Mais avant même de me faire enregistrer dans le motel, je savais que quelque chose ou quelqu’un allait me faire perdre mes nerfs!
Mes premières années d’école ont été marquées par la dyslexie et le sentiment d’être incompris, rejeté, incapable et indigne. Mais le choc et la plus grande cassure de ma vie s’est produit quand ma mère est morte, alors que j’avais douze ans (ce décès avait été prédit par une voyante dix-huit ans plus tôt). J’étais inconsolable, car elle était la seule personne qui m’aimait vraiment. Dans mon abattement, Dieu m’a fait cadeau d’une expérience très forte, au cours de laquelle je me retrouvais aux portes du paradis; un homme immense me disait que ma mère se trouvait avec d’autres personnes décédées dans le magnifique jardin baigné de lumière que j’apercevais, mais qu’il était interdit de prendre contact avec elle. Cela m’a aidé à accepter son absence douloureuse.
Mon histoire, David Berkowitz : "Le Diable a fait de moi un meurtrier. Dieu a fait de moi un pasteur.”
Je m’appelle Alexandre et j’ai trente ans. Je suis né à Bordeaux, en France, mais mes parents, par amour de la montagne, sont venus s’installer en Haute-Savoie, à coté du mont Blanc (et de la Suisse)! Ils se sont séparés quand j’avais trois ans et je suis resté vivre avec ma mère qui s’est rapidement remariée. C’est vers l’âge de sept ans qu’elle a commencé une démarche de conversion dans une église pentecôtiste. J’ai été interpellé par sa foi et ai commencé à découvrir l’école du dimanche. Mais je n’en garde pas un très bon souvenir.
Au moment de mon adolescence, son couple étant en crise, ma maman a décidé de me confier à mon père qui habitait le sud de la France. C’est dans ce contexte que je me suis fait de nouveaux amis, que j’ai commencé une nouvelle vie et que de nouveaux horizons se sont ouverts devant moi. Je me suis mis à fréquenter différents groupes hétéroclites de jeunes alternatifs: punks, hippies, gothiques, rappeurs, rastas, artistes et musiciens...
