Témoignage personnel
Déjà vers l'âge de 10 ans, je m'amusais à dessiner mon amertume. Je le faisais sur mes bras et exprimais ainsi ma révolte face à la vie tout comme ma soif inextinguible de liberté. Peu à peu, l'envie grandit en moi de me tatouer. Pour moi, c'était une manière d'imprimer ma vision de la vie, de façon indélébile, sur ma peau. J'admirais les hommes tatoués car, à mes yeux, ils étaient pleinement libres - libres de faire ce qu'ils voulaient, où ils voulaient, quand ils voulaient.
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Le piercing étant désormais commun et presque dépassé, c’est au tour des cicatrices volontaires de devenir très tendance. Après le piercing et le tatouage, c’est au tour des cicatrices tribales de revenir au goût du jour chez les jeunes occidentaux urbains. Plus rétro que ça, tu meurs!
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Dans ses débuts Serge Gainsbourg chantait : « ... des p’tits trous, des p’tits trous, encore des p’tits trous ; des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous ! » Cela illustre bien le piège du piercing. Pour les adeptes, cette pratique est une suite logique du tatouage. Ce dernier, largement entré dans les mœurs, a perdu da sa charge anticonformiste. « C’est fatal ; quand tu te passionnes pour le tatouage, tu tombes à un moment ou à un autre sur le piercing » explique un adepte du piercing.
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A la veille de mes 21 ans, la mode était aux tatouages dans le sud de la France. Pour notre bande, tout ce qui avait trait avec le look était important; notre religion se nommait la Punktitude, notre philosophie du no futur ne nous a pas emmenés bien loin et, pour combler ce vide, nous trouvions les tatouages bien cool. J’ai donc traîné dans une boutique de tatoueur, et, sans trop réfléchir, j’ai fait graver une chauve-souris sur mon épaule gauche. Lors de ce premier contact, j’avais flashé sur un bracelet celtique que j’ai fait graver peu après sur mon biceps droit. A peine terminé, je passais au suivant, un symbole de la trilogie celtique. Je pensais m’arrêter là.
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