Le paradis infernal
Il y a une dizaine d’années, quand j’avais environ 15 ans, je me suis mis à fréquenter progressivement les raves parties et autres clubs techno de l’époque (Love Zoo, Mad, Markthalle…). Très vite la techno est devenue mon style de vie (parties, fringues, cassettes-CD-vinyles…), car cette musique rythmée et transcendantale m’a pris à son jeu. C’est vrai qu’au sens large, il y a différents styles de techno, mais une chose les relie: le rythme des beats plus ou moins rapides. L’effet de cette musique sur moi me faisait oublier mes problèmes (familiaux, existentiels, affectifs et professionnels), mais ne les réglait pas vraiment (même pas du tout!). Au contraire, chaque début de semaine était un calvaire et je n’attendais plus que le week-end. La musique était bonne, mais elle masquait une triste réalité, celle que ma vie n’avait aucun sens!