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Ne devenez pas chrétien!

Suivre Jésus de nos jours est l’équivalent de vouloir faire un bonhomme de neige en plein été; c’est possible, mais très compliqué. Quand on a vingt ans, on pense à faire la fête, à pratiquer un sport, à faire des rencontres, à draguer, à flirter, à prendre une cuite et à pousser l’extrême avec l’essai de quelques drogues. Et pourquoi pas?

Comme si la nature de l’homme n’était pas déjà assez pervertie, nous voilà continuellement matraqués d’affiches publicitaires, de bannières virtuelles sur l’internet ou encore de courriels aguicheurs qui nous incitent à consommer du sexe. Quant aux femmes, le marketing actuel les incite à être toujours plus belles, avec un critère bien défini, celui que toutes les stars bien à la mode arborent: maigre avec une poitrine généreuse et, bien évidemment, l’attitude qui va avec. Quand on prend un peu de recul, cela en devient même ridiculement drôle. La société nous fait croire que les deux éléments clés pour jouir d’une totale réussite sociale sont le pouvoir et la gloire. Pour les manifester, il faut de l’argent et une liberté sexuelle absolue.

 Alors pourquoi ne pas consommer librement du sexe? Pourquoi ne pas passer sous le bistouri et ressembler à la femme parfaite? Pourquoi ne pas s’acharner dans une carrière professionnelle, quitte à écraser, manipuler, tricher, mentir et coucher pour réussir…?

C’est évidemment là que vous vous attendez à lire: «Parce que c’est le contraire de ce que la Bible enseigne.» Eh bien non! En vérité je vous le dis, restez ainsi! Tant que vous ne connaissez pas Dieu, tant que votre cœur est dans l’ignorance de l’œuvre de Christ à la croix, tant que l’Esprit saint n’agit pas dans votre vie en guidant vos pensées, en vous donnant une conscience claire du bien et du mal… fuyez les chrétiens! Fuyez ces gens qui vous parlent de ce Dieu d’amour venu vous délivrer du péché. Vous pourrez ainsi continuer à jubiler pleinement de votre esclavage du monde… Ah! qu’il est bon de pouvoir coucher avec qui l’on veut et quand on veut, d’arroser son foie avec des litres d’alcool ou encore de tenir tête dans le conflit familial pour montrer qu’on est forts et que ce n’est pas à nous de faire le premier pas. Certes, le sentiment de solitude intérieure et l’impression de n’exister pour rien ni personne sont présents, mais au diable la famille chrétienne, vous êtes «libre» sur terre… Et, tant que vous arrivez encore à croire à votre scepticisme sur la vie après la mort, vous pourrez vous rassurer par un idéal païen: «Ni paradis ni enfer, il n’y a rien après la mort!»

Et puis, sincèrement, qu’est-ce que d’être chrétien? Obéir à un Dieu qui m’interdit toutes les choses qui me plaisent? Devoir me rendre dans une église tous les dimanches et participer financièrement à son maintien? Avoir des comptes à rendre au moindre faux pas? Et le pire, dans tout cela, est d’avoir à accepter l’amour, un amour gratuit, sans que je puisse ni le gagner, ni le voler, ni l’acheter par mes efforts fournis. Un amour inconditionnel et gratuit, manifesté par une multitude de personnes qui ne cherchent pas à m’écraser sans cesse ou à m’enfermer dans un stéréotype, mais au contraire, motivées par l’amour, le pardon et la tolérance... je pourrais me sentir bien dans ma peau malgré mes kilos?

Christophe Maé chante Parce qu’on sait jamais, évoquant l’incertitude de cette absence après la mort; alors, si tout cela est bien réel, qu’adviendra-t-il de moi? Si je peux presque tout contrôler dans ma vie, il y a toutefois une chose que je ne peux pas vérifier... c’est l’après-vie! Vous et moi sommes trop intelligents pour penser qu’il n’y a rien après la vie. Mais alors, si je réussis tout sur terre, pourrais-je conserver mes richesses, mon statut, ma notoriété, mon physique parfaitement refait et entretenu? En vérité, en vérité, ce qui compte à présent, ce n’est pas ce que vous investissez sur terre, mais dans le royaume des cieux. Quel profit y aurait-il pour un homme s’il gagne le monde entier et qu’il perde son âme?

Pour ma part, j’ai choisi de briser mes chaînes et de suivre Jésus, et ce n’est de loin pas toujours facile; mais rien que l’amour que je reçois, donne et partage, de même que l’assurance de mon salut me suffisent pour savoir que j’ai fait le bon choix.

Juan Millan

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