Dieu agit en Europe…
On entend souvent parler des réveils dans des pays lointains comme les Etats-Unis, l’Inde, la Chine, l’Afrique… et chez nous, alors? On connaît moins les divers réveils qui ont eu lieu en Europe à différentes époques, notamment par Martin Luther, dont la traduction de la Bible a permis à tous d’accéder à la parole de Dieu. Et citons également les frères moraves en Allemagne en 1727, Evan Roberts au pays de Galles en 1904 et surtout les réveils en Irlande!
Le premier réveil a eu lieu en Irlande vers 400 après Jésus-Christ. Saint Patrick, anglais d’origine, rencontre Dieu après avoir passé six ans en captivité, enlevé par des pirates irlandais. Après avoir réussi à s’enfuir, il devient diacre, puis évêque. Dès 432, il sillonne l’Irlande et amène des âmes à Christ, construit des églises, des écoles, des monastères…
Le trèfle à trois feuilles est devenu le symbole de l’Irlande, parce que saint Patrick l’a utilisé pour expliquer la trinité aux Irlandais. On raconte aussi qu’il aurait chassé tous les serpents du pays (symbole de l’ennemi, mais aussi de la religion pratiquée auparavant en Irlande).
Ce réveil a eu des répercussions importantes en Europe car, à sa suite, de nombreux moines missionnaires irlandais affluent en Europe continentale et jusqu’en Suisse pour évangéliser ces contrées. Saint Gall, fondateur de la ville suisse éponyme, était l’un de ces moines irlandais! Il est né vers 551 et se forme au monastère de Bangor. Puis il commence ses voyages missionnaires avec une petite troupe accompagnant saint Colomban d’abord en France, où ils fondent notamment le monastère de Luxeuil, dans les Vosges, puis en Suisse, près du lac de Constance. Là, saint Gall prêche l’Evangile et les habitants se convertissent. Quand sa communauté repart vers le sud saint Gall, malade, reste en Suisse et fonde ce qui deviendra l’abbaye de Saint-Gall.
Quelques siècles plus tard, en 1859, un réveil initié deux ans plus tôt par de petites réunions de prière transforme l’Irlande. Des milliers de personnes sont touchées, convaincues de leurs péchés et de la nécessité d’accepter Christ comme Sauveur. Les églises sont pleines, des bars ferment par manque de clients, de grands rassemblements ont lieu dans la rue, etc.
Le Saint-Esprit se manifeste avec puissance, certaines personnes tombent même et ne peuvent pas se relever, ou ressentent une grande faiblesse. Les témoins de cette époque sont abasourdis et tous se demandent: «Ces manifestations viennent-elle de l’Esprit de Dieu ou sont-elles purement humaines?» Le doute demeure pour certains, mais une grande partie se rend à l’évidence. Un changement durable s’opère chez les personnes touchées, elles rejettent le péché et commencent à mener une vie conséquente avec leur conversion. Elles rayonnent de joie, se réconcilient avec leurs ennemis; même les personnes sans éducation, ne sachant parfois même pas lire, citent exactement des passages bibliques grâce à l’inspiration du Saint-Esprit.
Napoléon Roussel, témoin de prime abord plutôt sceptique, écrit même dans son journal, après plusieurs jours d’observation en Irlande: «La seule interprétation satisfaisante, c’est l’action de l’Esprit de Dieu!» Dieu est le même hier, aujourd’hui et pour toujours; les réveils en Europe ne sont donc pas réservés aux livres d’histoire. Il a agi puissamment en Irlande et agira encore puissamment si nous le lui demandons. Ces réveils ont eu lieu alors que des gens humbles se sont levés dans la prière… A nous maintenant de nous lever!
Pour en savoir plus sur les réveils en Europe et en Irlande, tu peux lire Faut-il croire aux miracles d’Alexandre Lukasik et Le réveil irlandais de Napoléon Roussel.
Yasmine