Un réveil est une grande œuvre parce que de grands intérêts y sont engagés : la gloire de Dieu et le salut des hommes. Cependant, un réveil cessera quand ses amis (et non ses ennemis) prédisent qu’il va s’arrêter. Si cela arrive, ils devraient être repris au nom du Seigneur.

Un réveil s’arrêtera…

• Quand l’Eglise croit qu’il va cesser et y consent.
• Quand les chrétiens voient le réveil mourir et ne s’en soucient guère.
• Quand les chrétiens y travaillent machinalement, sans cœur et sans onction.
• Quand les chrétiens pensent que l’œuvre peut continuer sans leur aide (nous sommes ouvriers avec Dieu).
• Quand l’Eglise prête plus d’attention à ses propres préoccupations qu’à celles de Dieu ; quand on pense ne pas pouvoir se permettre de prendre suffisamment de temps sur nos occupations terrestres pour le réveil ; quand on n’est pas prêt à renoncer à son luxe et à ses aises pour sedonner entièrement à son appel.
• Quand les chrétiens commencent à s’enorgueillir de leur grand réveil.
• Quand l’Eglise s’épuise au travail, tellement excitée par le réveil qu’elle néglige de manger et de dormir.
• Quand l’Eglise commence à spéculer sur des doctrines abstraites, qui n’ont rien à faire avec la pratique.
• Quand les chrétiens refusent de donner à l’Eternel en proportion des bienfaits reçus.
• Quand l’Eglise contriste le Saint-Esprit, d’une manière ou d’une autre: quand les chrétiens ne sentent pas leur dépendance de l’Esprit – quand il y a jalousie et division et que les chrétiens de diverses dénominations s’efforcent de gagner des âmes à leur église – quand un esprit d’orgueil s’empare des chrétiens et qu’ils parlent du réveil en mettant en avant leur participation personnelle – quand on dit ou publie des choses qui tendent à déprécier l’œuvre de Dieu.
• Quand les chrétiens perdent l’amour fraternel.
• Quand les chrétiens ne chérissent pas l’humilité, la correction du Seigneur et son brisement régulier, tant nécessaires pour ne pas s’encroûter ou quitter l’esprit du réveil.
• Quand l’opposition continue de la vielle école s’allie à un mauvais esprit manifesté par la nouvelle école (ce ne sont pas les oppositions qui tuent le réveil, mais la réaction des gens du réveil  qui perdent patience, se justifient, s’emportent et distraient ainsi l’attention de l’œuvre de  Dieu); quand on fait de la controverse à propos des innovations.
• Quand des calomnies et des critiques proviennent de personnes ou d’églises qui ont participé au réveil ; quand des difficultés ecclésiastiques surviennent.
• Quand l’Eglise néglige son appel missionnaire.
• Quand l’Eglise rejette les appels que Dieu adresse aux jeunes et néglige de les former en vue du ministère.

Repris des Réveils religieux de Charles Finney, et résumé par Anne Kreis