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L’homosexualité, un sujet… méconnu!

Ecrire sur ce sujet, aussi gênant soit-il, est tout simplement passionnant et merveilleux!

Pourquoi? Parce que c’est l’occasion de rappeler l’intérêt bienveillant que Dieu nous porte, même dans ce que nous avons de plus inavouable en nous. Dans notre monde occidental, vivre selon les normes bibliques est un défi quasi insurmontable pour la plupart des jeunes chrétiens d’aujourd’hui. Il semble y avoir une incompatibilité entre ce que dit la Bible concernant le comportement sexuel demandé et nos besoins à combler. Comment concilier les «règles» de la parole de Dieu avec l’intensité de nos attirances sexuelles, émotionnelles ou affectives? Dieu est-il assez puissant et suffisamment accessible pour nous rejoindre jusque dans nos pulsions les plus profondes? Ou n’a-t-il accès que dans notre esprit? Si c’était le cas, nous serions les plus malheureux des humains!

La bonne nouvelle, c’est que rien, absolument rien ne résiste à l’action puissante et sainte de l’amour de notre Père céleste, pas même notre sexualité… encore faut-il que nous le croyions!... Au lieu de vous faire une théorie sur ce thème, nous aimerions vous transmettre des témoignages, ainsi qu’une lettre ouverte.

Cette dernière a pris racine dans les encouragements nombreux que Jésus a donné à des groupes chrétiens qui se sont réunis en Suisse romande (groupes Torrents de vie) justement pour connaître personnellement la présence aimante de Jésus jusque dans leurs réalités cachées: brisements relationnels et/ou sexuels, orientation sexuelle, fantasmes, compulsions, etc. 

Témoignage 1

Au début de la puberté (vers 11-12 ans), rien ne m’avait préparé au choc de la découverte que ma sexualité n’était pas «normale». L’homosexualité était pour moi comme la pire des plaies qui s’attachait à moi. Une plaie? Elle est venue remplir mon imaginaire de choses impures en m’oppressant avec des pensées de sexualité dégradante tout au long de mes journées; ces images se sont rapidement accompagnées par la pratique de la masturbation compulsive (plusieurs fois par jour). J’étais plongé dans la honte et me cachais, paniqué à l’idée d’être découvert dans cette «nudité».

Ma foi de jeune chrétien toute récente était aussi atteinte. Dieu pouvait-il m’aimer comme j’étais et avec ce que je vivais? L’homosexualité a faussé mes relations avec les filles (je devenais un confident asexué) et avec les garçons (certaines amitiés étaient corrompues par des désirs sexuels qui me tourmentaient). L’homosexualité, une plaie? Il n’y a aucune perspective d’avenir dans le mariage ou dans le fait d’avoir des enfants au sein d’une famille. Vers l’âge de 17 ans, fatigué et désespéré, c’est le suicide qui s’imposait à moi, car j’aimais Jésus et ne voulais pas m’engager dans une vie d’homosexuel actif (ce que réclamaient puissamment mes désirs les plus profonds). Bien qu’aujourd’hui nous fassions passer l’homosexualité pour quelque chose de normal et même de bien, je savais pour ma part qu’elle était un maître cruel dans ma vie et qu’elle réclamerait absolument tout, même mon attachement à Jésus. Elle a fini par me conduire dans des relations illicites avec d’autres hommes avec lesquels je devais découvrir que l’homosexualité était incapable de donner ce qu’elle faisait tant désirer: un épanouissement avec le même sexe et une soif étanchée. Au contraire, j’en sortais encore plus meurtri, avec le sentiment d’être sale. Mais Jésus ne l’a pas laissé gagner.

La première clé a été de pouvoir m’ouvrir à d’autres chrétiens et de me montrer tel que j’étais. La grâce de Dieu, c’est qu’ils ne m’ont pas jugé et ont prié pour moi. Une autre clé a été de comprendre que Dieu m’aimait, qu’il ne me rejetait pas. Il avait profondément souffert dans ma souffrance et je découvrais son intention: me libérer de l’oppression de l’homosexualité et m’en guérir. La guérison a commencé à venir quand Dieu m’a permis de comprendre que ma préférence sexuelle n’était pas venue par hasard dans ma vie, mais qu’elle s’était développée comme comportement pour tenter de combler des manques affectifs et des blessures émotionnelles de mon enfance. La bonne nouvelle était d’apprendre que Dieu pouvait et voulait rétablir tout ce qui avait été faussé!

Ce processus est long et se poursuit encore aujourd’hui; gloire à Dieu, car l’hétérosexualité a germé dans ma vie et se développe de plus en plus. Dieu m’a permis de purifier mon imaginaire et de désirer des choses de qualité pour ma vie dans son amour. J’ai retrouvé l’espoir, et il y a plus: cette guérison coule et coulera toujours plus vers les autres.

Michaël (prénom fictif)

Témoignage 2

Depuis l’âge de 14 ans, j’ai fait des choix dans ma vie qui m’ont amené dans des coins bien sombres… Pourquoi? J’ai consommé du haschich, mangé des champignons hallucinogènes, bu encore et encore, dévoré de la pornographie, visité des prostituées et eu des relations homosexuelles… Pourquoi? Ce que j’ai pu constater, c’est qu’en dix-sept ans d’existence à ce train-là, ma soif ne s’est pas apaisée; au contraire! Il m’en fallait toujours plus, toujours plus fort, plus cru, plus dur… mais moi, j’étais toujours plus sec, plus perdu, plus seul, plus endurci… Pourquoi?

J’avais oublié Dieu; lui, heureusement, ne m’avait pas perdu de vue! Avec une infinie patience et avec détermination, Dieu m’a amené à reconnaître mes erreurs et à admettre que j’avais besoin de lui dans ma vie. Il m’a alors libéré des griffes de Satan… Du jour au lendemain, plus de pornographie, de prostituées, de masturbation quotidienne, de drogue… Alléluia! En moi est venue cette soif de connaître Dieu, de m’approcher de lui, de vivre selon ses critères. Voilà cinq ans maintenant que je suis sorti de cette spirale infernale. Voici ce que j’ai commencé à comprendre…

Quand j’avais des relations sexuelles avec un autre homme, cela n’était pas par goût du vice. Je crois qu’alors je cherchais dans les bras de cet homme ce que je n’avais pas vécu avec mon père. Quand je consultais ces revues pornographiques, puis quand j’allais vers ces prostituées, cela n’était pas purement par perversion. Je crois que, ce que je cherchais à revivre, c’étaient ces moments où un enfant se trouve tout nu contre sa maman, contre sa poitrine. Ce sont des moments de paix, d’intimité, où les corps et les âmes se touchent. Quand je m’assommais d’alcool, de joints et d’autres drogues, cela n’était pas juste pour le plaisir d’être «pété». Je crois que cela m’aidait à étouffer les cris de mon cœur, à endormir celui qui, en moi, se mourrait de solitude et de manque d’amour.

Au début, il y a des besoins normaux, justes et beaux. Par mes choix, le diable a recouvert ces besoins avec quelque chose de pervers, faux, moche et honteux. Cependant mes besoins, en dessous, sont toujours restés les mêmes! J’en étais arrivé à croire que j’étais un pervers, quelqu’un de fourbe qui aimait ces choses mauvaises. Je croyais que, ce dont j’avais besoin, c’était de drogue et de sexe en tout genre. Eh bien non! Mensonges! Il y a un vrai besoin derrière tout cela. Un besoin bon, beau, noble et sain. Mon vrai et ultime besoin, c’est d’être uni à Dieu. C’est de l’entendre me dire qu’il m’aime, de me sentir pris dans ses bras, de voir la joie dans ses yeux quand il me regarde… C’est en Dieu que je trouve ce dont j’ai besoin, et c’est lui seul qui peut me donner ce qui me manquait tant. Il me guérit, me restaure et me fait découvrir qui je suis réellement. Quelle joie!

C’était toujours dans le secret que je pratiquais mes vices. C’est dans la lumière que Dieu m’en débarrasse. A ma conversion, je crois que Dieu a coupé à ras les mauvaises herbes de ma vie. Ensuite a commencé un processus qui continue encore aujourd’hui, par lequel Dieu enlève les racines de ces mauvaises herbes. Pour ma part, c’est au travers du cours Torrents de vie que Dieu m’apprend comment me nourrir de lui et comment tenir ferme dans sa lumière. Entouré de frères et de sœurs dans la foi, c’est en nommant mes faiblesses, en osant être faible, que Dieu me donne sa force pour progresser. Et il fait en moi plus que je n’aurais jamais osé espérer. Dieu est bon, fidèle… et si généreux! Alors ne fais pas comme moi… ne te trompe pas de source, sinon ta faim grandissante va t’entraîner à faire les poubelles. Dieu seul est la source de la vie!

Raphaël (prénom fictif)

«Car ma chair est vraiment une nourriture, et mon sang est vraiment un breuvage.» (Jean 6:55) «A celui qui peut faire, par la puissance qui agit en nous, infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons, à lui soit la gloire dans l'Eglise et en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles! Amen!» (Ephésiens 3:20-21) 

Témoignage 3

Il y a de l’espoir! Aujourd’hui ce n’est plus ma vie, mais quand j’étais ado et jeune adulte, un puissant désir d’affection féminine m’a conduite à avoir des tendances homosexuelles. J’étais une jeune chrétienne engagée et qui, apparemment, réussissait assez bien dans la vie. Intérieurement cependant, je vivais une grande détresse, comme un vide effrayant. J’avais de la peine à avoir des relations avec les autres, n’étant pas bien dans ma peau; je me sentais différente, plus un garçon qu’une fille, ou alors d’un «troisième genre». J’ai vécu plusieurs périodes avec des tendances suicidaires fortes. J’ai aussi commencé à m’entailler avec des couteaux, me détestant; c’était la seule chose qui me soulageait quand j’allais mal.

Puis il y avait des femmes (réelles ou au travers de films, de livres…) dont périodiquement je tombais «amoureuse». Je me mettais à penser à l’une d’elles tout le temps. Si c’était une personne réelle, j’étais très influencée par ce que j’imaginais qu’elle pensait de moi. Elle devenait une sorte de lumière dans ma vie. Je languissais après chaque moment où je la reverrais et rêvais d’être très proche d’elle. Ce n’était pas une relation saine; par exemple je m’attendais qu’elle devine mes pensées, j’étais angoissée par la peur qu’elle me rejette et je supportais difficilement qu’elle ait du plaisir avec quelqu’un d’autre que moi. En fait, j’étais devenue dépendante d’elle émotionnellement. Petit à petit, en même temps que ce type de sentiment, j’ai été submergée par des attirances et des fantasmes homosexuels. Sur le moment, cela me faisait du bien de les vivre, mais aussi ils m’éloignaient des autres et de Dieu. Tout cela s’est mis à prendre trop de place dans ma vie; je n’arrivais que difficilement à maîtriser ce qui surgissait en moi et je voyais ce chemin conduire à la mort.

Au fond de mon cœur, je le savais, il y avait avant tout un profond désir, apparemment impossible, qu’une femme m’aime… comme une maman. Eh oui! C’était bien là le problème. J’ai rejeté ma maman toute petite, par protection, et malgré son amour pour moi. Je me souviens aussi d’avoir eu l’impression d’être abusée par certaines femmes que j’ai côtoyées. Il en a résulté pour moi que ce besoin naturel de connexion profonde avec la femme était resté inassouvi. En même tant, j’avais par moments une grande peur de certaines femmes. Les dépendances et l’homosexualité étaient les moyens que j’avais utilisés, sans vraiment m’en rendre compte, pour répondre à ce manque criant et apaiser un peu la souffrance qui y était liée.

Mais… Dieu était là pendant tout ce temps, et il m’a secourue! Il a placé sur ma route des hommes et des femmes de confiance envers lesquels j’ai pu m’ouvrir. Je ne serai jamais assez reconnaissante de la façon dont ils m’ont alors accueillie, encouragée et accompagnée sur un chemin de restauration. A côté de cela, mes amis et frères et sœurs de l’église, dont la plupart ne connaissaient pas mon parcours, m’ont entourée de façon si précieuse! J’avais lu quelques témoignages de guérison d’homosexuels, et cela m’a donné la foi. Il y avait un chemin en Jésus, et il était même vraiment magnifique, parce qu’il nous faisait grandir en lui.

C’est vrai que j’ai dû apprendre à m’accrocher à Dieu pour tous mes besoins, et par moments dans la souffrance; mais il a été fidèle! Il m’avait promis, avant de commencer ce cheminement, qu’il me redonnerait ce qui m’avait été volé par le passé. Il l’a fait, je vous le garantis, et bien au-delà de mes espérances! Il m’a comblée lui-même, directement et à travers d’autres, là où j’en avais tant besoin. Et j’ai pu et voulu grandir… Aujourd’hui je suis tellement bien et heureuse d’être une femme, sa fille. J’ai découvert ce merveilleux héritage de façon aussi très pratique: imaginez la première fois où je me suis mise du vernis à ongles et où j’avais l’impression que tout le monde regardait mes pieds, ou quand des amies m’ont entraînée dans la préparation d’un petit spectacle de danse… J’ai participé au cours Torrents de vie, qui est conçu spécialement pour des personnes qui ont ce type de problèmes (entre autres difficultés), et cela a été une vraie aide, un supersoutien. C’est vrai qu’aujourd’hui, il m’arrive encore parfois d’être vulnérable, mais c’est tellement différent; et puis je reste en route avec Jésus!

Gabrielle (prénom fictif) 

Lettre ouverte

Mon enfant que j’aime,

Bien avant que tu ne sois né(e), avant même que tu ne sois conçu(e), je brûlais du désir de te connaître. J’étais là au moment de ta conception, j’ai insufflé la vie dans ta minuscule profondeur, je t’ai protégé(e), toi, petit être sans défense qui luttait pour grandir au creux de ta mère. J’ai tissé ta délicate personne avec amour dans la chaleur maternelle, j’ai choisi ton sexe, me réjouissant de la beauté que je mettais en toi. Je me suis émerveillé de ta naissance…

J’ai vu tes sourires et tes larmes, tes premiers pas hésitants, ton enthousiasme et tes craintes devant l’inconnu. Je me suis réjouis de ta lente et précieuse maturation. J’ai veillé sur toi, plaçant des hommes et des femmes autour de toi pour te choyer, te nourrir, te protéger, te caresser et murmurer à tes oreilles ces mots doux que je ne cessais de prononcer pour qu’ils te les répètent. J’ai regardé et j’ai vu que tout était en place pour ton plus grand bonheur et le mien.

Pourtant, parmi celles et ceux que j’ai placés autour de toi, certains ont failli, tous n’ont pas reflété la tendresse que j’avais pour toi. J’étais là lorsque, au lieu de t’encourager dans ton identité de garçon, de fille, on t’a humilié(e), dévalorisé(e); et mon cœur s’est serré. Lorsqu’on s’est moqué de toi à cause de ta différence, lorsqu’on t’a rejeté(e) du groupe dans lequel tu désirais tant être accueilli(e), j’ai pleuré sur ta solitude. Lorsqu’on a déchiré ta frêle protection, qu’on a fait irruption dans ton jardin intérieur, saccageant ton innocence, j’ai gémi. Et lorsque, de plus, on t’a fait taire et qu’on t’a enseveli(e) sous un manteau de culpabilité et de honte, mes entrailles se sont tordues de douleur car ton cri silencieux est monté jusqu’à moi. NON, je n’ai rien oublié.

Car ce qui t’a blessé(e), toi, m’a brisé, m’entraînant dans la mort, la mort sur la croix. J’ai porté dans mes plaies les tourments de ton humiliation. J’ai accepté les pires sévices pour t’arracher des griffes de la mort et je me suis vidé de mon sang pour te laver des traitements destructeurs que tu t’es infligé(e) pour soulager ta peine.

Alors ne crains pas de venir vers moi tel(le) que tu es, avec les vulnérabilités qui te troublent. Je ne te rejetterai pas, car je ne suis pas là pour te juger ou t’écraser sous un poids de culpabilité, mais pour sauver toute ta personne. Raconte-moi les souvenirs qui te hantent, les images qui t’assaillent. Nomme-moi tes combats intérieurs et tes attachements inavouables. N’aie pas honte même de me parler de tes pulsions sexuelles et de leur intensité.

Tu crois que je ne peux pas te comprendre? Détrompe-toi! J’ai porté en moi toute la réalité humaine, même dans ce qu’elle a de plus hideusement déchu, et j’ai vaincu la puissance des ténèbres. Je sais à quel point il t’est difficile d’être un chrétien fidèle à ma Parole dans le monde dans lequel tu vis. Mais, si tu renonces à te cacher derrière un rôle hypocrite, un masque religieux, une image trompeuse, je viendrai éclairer ta confusion, je te purifierai de ce qui te colle jusqu’à la peau de ton âme. Je te guérirai de cette faim qui te tenaille jour et nuit. Confie-moi ta vie et j’apaiserai tes angoisses, je te ferai découvrir la racine de la douleur que tu cherches à anesthésier et je te comblerai dans tes désirs les plus profonds.

Si tu décides de dépendre de moi, je mettrai sur ta route la dose d’affection humaine après laquelle tu soupires tant. Je serai en toi une source rafraîchissante qui rendra ta vie comme une oasis verdoyante. Je t’emmènerai dans la présence de notre Père céleste et il te redonnera ce qui t’a été dérobé. Il t’aimera d’un amour paternel et maternel et restaurera son image en toi. Ainsi, tu vivras dans la joie d’être l’homme, la femme que tu es réellement.

Jésus 

Le coin des parents

Ces quelques lignes sont écrites à l’intention de tes parents en espérant qu’elles leur rendront service, et aussi à toi, par leur intermédiaire.

C’est avec bienveillance et compassion que Dieu pose son regard sur nous, car il connaît nos réalités, nos difficultés, nos découragements parfois. Comme le meilleur des pères, il assume avec nous cette rude tâche de parents du XXIe siècle et veut nous remplir d’une joyeuse espérance qui ne trompe pas! En tant que mère de quatre jeunes (entre 13 et 21 ans), je vous transmets quelques pensées qui m’encouragent beaucoup, quelques cadeaux parmi d’autres que Dieu nous offre:

  1. LA FOI: alors que nous ployons souvent sous un poids de culpabilité, effrayés et honteux même du chemin tortueux et dévié que peuvent emprunter nos «petits» ados chéris, rappelons-nous que ce qui nous est impossible (ou plus possible) à nous, les parents, ne l’est pas pour notre grand Dieu. Manifestons-lui notre confiance et il agira. Elevons des prières particulièrement dans les domaines qui échappent à notre contrôle.
  2. LE PARDON: là où nous avons fauté, manqué à nos devoirs, le sang de Jésus est tout suffisant pour nous purifier jusqu’au pire de nos péchés et nous soulager de notre culpabilité. Même si nos enfants sont comme des miroirs qui rappellent notre passé, nous pouvons leur offrir l’image de ce qu’est un chrétien pardonné, sûr et heureux de l’être!
  3. LA GUÉRISON: l’un des plus beaux cadeaux que nous puissions offrir à nos enfants (quel que soit leur âge), c’est d’être restauré dans notre identité. Laisser Dieu rétablir son image en nous ou guérir profondément notre masculinité et notre féminité n’est pas un luxe! Non, c’est une nécessité! Il s’agit de cohérence et de vérité. Etre réconcilié avec son propre genre et exprimer notre joie d’être un homme ou une femme touchent mieux et parlent plus que mille théories sur le sujet!
  4. LA MATURITÉ: donnons-nous envie à nos jeunes de grandir, de mûrir? Ont-ils déjà entendu de nous que c’est génial d’entrer dans le monde des adultes? Ou bien courons-nous nous-mêmes après une jeunesse éternelle? Nous ne pouvons négliger l’importance de cette question existentielle! Mais Dieu sait comment apaiser nos craintes de vieillir, de mourir. La Bible est truffée de promesses puissamment encourageantes sur ces sujets. La lisons-nous? Y croyons-nous?
  5. LA STABILITÉ: nos ados évoluent dans un monde mouvant, flou et imprévisible. Eux-mêmes traversent souvent des tempêtes émotionnelles qui les inquiètent. Au lieu de nous laisser emporter par des vagues de doute, laissons Dieu faire de nous des lieux sûrs. Combien il est rassurant pour un jeune d’avoir auprès de lui, quoi qu’il lui arrive, un adulte fermement enraciné en Dieu, notre Rocher inébranlable.
  6. L’AUTHENTICITÉ: le vide créé par «nos secrets de famille» produit la plupart du temps des fruits amers et destructeurs. Demandons à Dieu le courage d’être vrai, la force de s’excuser, la sagesse pour savoir quand et comment avouer nos propres vulnérabilités. Lorsque nous faisons ces démarches, nous nous rendons compte que le jeune s’en doutait déjà, ou que cela répond à des questions qu’il se posait depuis longtemps. C’est fou ce que la vérité, exprimée dans et par amour, apporte comme libération!
  7. LE SOUTIEN: nous avons aussi besoin des encouragements de nos amis, de prières, de regards extérieurs bienveillants qui rendent objective notre vision de la réalité familiale, de l’expérience de nos aînés, de professionnels parfois. N’ayons pas honte de demander de l’aide lorsqu’il le faut!

Pour terminer, quoique traversent nos jeunes, il n’est jamais trop tard pour Dieu! Je suis un témoin privilégié, par mon travail dans le cadre de Torrents de vie, des guérisons que Dieu accomplit dans des vies particulièrement brisées. Tout ne dépend pas de nous!

Sans justifier aucunement nos erreurs ni minimiser la gravité de nos inconséquences (les involontaires aussi), je ne peux m’empêcher de constater que les endroits de nos vies les plus blessés deviennent souvent les lieux de connexion entre Dieu et nous! De nos douleurs intérieures touchées par la grâce de Dieu jaillissent aussi la compassion et notre désir de partager l’espérance que donne l’Evangile. Et si un jour un de vos jeunes devenait justement le témoin béni de l’action de Dieu au cœur de ses brisements d’aujourd’hui?

Andrea Ostertag, coordinatrice locale de Torrents de vie

P.-S. L’équipe Torrents de vie de Bussigny est disponible pour visiter des groupes de jeunes sur ce sujet de la sexualité

Bibliographie:

Crise de la masculinité, Leanne Payne, Editions Raphaël

L’image brisée, Leanne Payne, Editions Raphaël

Aimer en vérité, Mario Bergner, Editions Raphaël

Vers une sexualité réconciliée (livre et manuel de travail), Andrew Comiskey, Editions Raphaël

L’amour libéré, John et Anne Paulk, Editions l’Eau Vive

Adresses d’aide:

Torrents de vieest un programme de formation de disciples pour la restauration de la personne par Jésus-Christ dans le domaine des relations et de la sexualité. Le cours a été conçu comme programme de guérison pour des personnes en lutte avec des problèmes d’identité et de relations. Il dure trente semaines, à raison d’une rencontre par semaine, incluant des temps de louange, d’enseignements, de prière, des témoignages et des partages en petits groupes.

Voici leurs adresses en Suisse, en France et en Belgique:

Belgique Torrents de vie 43, rue Van Ostade 1000 Bruxelles Tél.: 0032 2 733 38 65 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

France Torrents de vie-Paris 92, rue Rébeval 75019 Paris Tél./fax: 0033 1 42 06 80 11 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Suisse allemande Torrents de vie Case Postale 383 3075 Rüfenacht Tél.: 0041 31 839 77 58 Fax: 0041 31 333 15 19 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Suisse romande Association Torrents de vie

Groupe de Bussigny: Andrea Ostertag et Eliezer Martinez, tél.: 0041 21 691 05 19 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Groupe de Cossonay: Richard et Michèle Fosserat, tél.: 0041 21 861 04 10 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Groupe de Genève: Michel et Christiane Czech, tél.: 0041 22 311 95 14 E-mail: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

La Voile, Maison Saint-Jean, av. de Cour 138, 1007 Lausanne, tél.: 0041 21 601 56 74 E-mail: michèCette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Foyers d’amour est un centre de formation privé qui propose des enseignements ciblés sur différents aspects de la vie de couple (masculinité-féminité, sexualité, abus, communication, autorité et soumission, gérer les conflits, éducation des enfants, vivre le royaume de Dieu et la prière en couple…), ainsi que des cours bibliques. Pierre et Laurence Bezençon, tous deux pasteurs et licenciés en théologie, sont les fondateurs et les responsables de ce ministère. Les difficultés rencontrées dans leur propre cheminement les ont préparés à accueillir les autres sans jugement. Pour tout renseignement, contactez: Foyers d’amour Tête-de-Ran 13 CH - 2300 La Chaux-de-Fonds Tél.: 0041 32 914 50 50

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