Les drogués du cybersexe
Les Américains n’y vont pas par quatre chemins. Ils affirment que les personnes surfant régulièrement sur les sites internet pornographiques souffrent d’une addiction comparable à celle provoquée par la cocaïne ou l’héroïne.
Le cybersexe serait une drogue, et les internautes, adeptes des sites roses, de nouveaux toxicomanes. Selon Al Cooper, de l’Université Stanford (Californie), 1% des 9265 personnes interrogées sont accros au cybersexe. Ce qui, rapporté à l’ensemble de la population, porterait au minimum à deux cent mille le nombre d’Américains atteints. Cette nouvelle drogue briserait les ménages et les carrières de ceux qui s’y adonnent.
Les spécialistes français semblent avoir une opinion moins tranchée que celles de leurs confrères américains, et ils n’ont pas encore alerté les autorités à propos de cette nouvelle menace qui pèserait sur la santé publique.
Source: Science & Vie N° 995, août 2000, p. 35.