Les jeux vidéos

Tomb Raider, Takken, Resident Evil, V-Rally, Age of Empires, Final Fantazy, Fifa 2000, pour ne citer que quelques-uns des plus célèbres jeux vidéo d’aujourd’hui, mais la liste en est quasiment infinie. Que tu désires être un footballeur connu, un pilote de F1, un guerrier ninja, un chevalier, un conquérant de l’espace ou un golfeur habile, il te suffit de brancher ton PC ou ta console de jeux sur la télévision et c’est parti! C’est même mieux que la télévision, parce qu’on participe; mieux que la réalité, parce que tout devient possible. Les jeux vidéo sont devenus, en quelques années, le pain quotidien de la jeunesse occidentale avide d’émotions et de sensations “ici et maintenant” sans avoir trop d’efforts à faire.

Les jeux vidéo et le rythme cardiaque

Selon une étude réalisée par quelques jeunes d’un lycée français sur le rythme cardiaque d’une personne jouant à un jeu de combat violent, le nombre de pulsations peut passer de 75 à 122 en l’espace de quelques secondes. Le même résultat a été obtenu sur la fille qui regardait le sujet jouer pendant l’expérience. Ils en ont conclu qu’on observait bel et bien une augmentation du rythme cardiaque, spécialement lors des débuts de combats.

Les jeux vidéo et l’imagination

Instrument principal dans la lecture d’un livre, l’imagination est le monde intérieur, le jardin secret que chacun cultive avec soin, mais parfois sans discernement; le danger de ses répercussions sur la vie des jeunes devient préoccupante aujourd’hui. Pourquoi?

Contrairement à l’écrit qui suggère, l’image impose. Elle est, en elle-même, porteuse d’une certaine violence, car elle n’est pas aussi nuancée que l’écrit. Se situant dans l’action et non dans l’évocation, elle pousse davantage au passage à l’acte. Une heure de lecture apaise et calme car, dans le livre, le lecteur ne fait que recycler ses propres fantasmes. C’est son imaginaire qui reconstruit des images, à partir de ses représentations personnelles en ne gardant que ce qu’il peut tolérer. A l’opposé, l’image du CD-ROM impose au joueur des fantasmes qui ne sont pas forcément les siens et qui viennent s’y ajouter. La boulimie d’images à laquelle succombent certains joueurs fragiles a un effet traumatique lié à l’accumulation des scènes violentes.

Jeux vidéo et occultisme

On trouve partout des références à toutes sortes de divinités occultes; on fait souvent appel à des pouvoirs surnaturels, on mélange toutes sortes d’idéologies plus ou moins subversives et les monstres, fantômes, méchants en tout genre ont la part belle. En fait, il reste pas mal de jeux très sympa qui ne contiennent que très peu de violence et pas ou peu dans les jeux de simulation (on peut quand même scratcher son avion ou sa formule 1!).

Les jeux vidéo chrétiens

Alors là, ce n’est pas la joie! J’en ai recensé quelques-uns, certains en anglais (pas de bol pour ceux qui pigent pas), dont voici la liste:

• Ichtus, jeu multimédia. C’est une sorte de trivial poursuite chrétien avec des questions-réponses sur les histoires de la Bible et de la culture des pays de la Bible. Pour jouer en famille, dans le groupe de jeunes ou comme un culte personnel. Ludique!

• Missioneye, jeu d’exploration virtuel. Je vous avais parlé de l’encyclopédie virtuelle Encycleye dans le Schadrack N° 101. Le jeu qui va avec est sur le point de sortir. Petit hic, il faut avoir un lecteur de DVD; la 3D est omniprésente, on l’attend donc avec impatience!

• Saints of Virtue, jeu d’aventures et de combat (contre satan!) C’est un jeu américain, donc en anglais, dans lequel le joueur essaie de débarrasser la tête et le cœur d’un chrétien des démons qui l’habitent. Personnifications de l’orgueil, de la peur, de la convoitise... on dirait un peu le voyage du pèlerin façon jeu vidéo. A commander sur www.saintsofvirtue.com si tu as une carte de crédit!

• Catechumen, jeu d’aventures et de combat. A Rome, les chrétiens sont de plus en plus persécutés depuis l’infiltration d’espions romains dans leurs rangs. Des jeunes chrétiens mettent à part une année pour s’entraîner, étudier et apprendre la parole de Dieu; on les appelle Catechumen... Ce jeu américain est traduit et distribué dans les milieux non chrétiens.

Alors, qu’est-ce que tu attends? Pour les branchés du web, voici une petite liste de sites de jeux vidéo chrétiens (on peut charger des démos gratos sur certains!): – www.encycleye.com – www.christiangaming.com – www.catechumen.com – www.redemption.com – www.cactusmarketing.com

Quelques conseils

Comme on le trouve mentionné dans les manuels d’instruction, les jeux vidéo peuvent provoquer des crises d’épilepsie. Pour se parer contre ce risque, il vaut mieux ne pas se tenir trop près de l’écran de télévision et faire une pause toutes les demi-heures.

Choisis les jeux vidéo avec un adulte qui saura te conseiller judicieusement. Parles-en avec tes amis au groupe de jeunes. Garde à l’esprit que cela n’est qu’un divertissement qui n’a rien à voir avec la réalité. Si on étudie un peu les réponses au questionnaire, on se rend compte que soit les jeux vidéo n’influencent pas la personne (ce qui est en contradiction avec les différents articles de ce dossier!), soit la personne ne se rend pas compte d’elle-même des effets que les jeux vidéo ont sur elle. C’est là que réside le danger!

On pourrait faire un parallèle avec pas mal d’autres situations comme la façon de gérer l’argent, la sexualité ou tout simplement la maîtrise de l’orthographe et de la grammaire; si on laisse aller les choses sans que ceux qui ont de l’expérience dans la vie, de la sagesse et une relation intime avec Jésus-Christ nous guident ou mettent des limites à nos débordements, cela dérape!

Thierry

Tiré d’un article sur une page du web (www.famillesdefrance.asso.fr/le_danger_des_jeux_video_violents.htm) intitulée “La violence des jeux vidéo a-t-elle une influence sur les enfants?”, par le docteur Samuel Lepastier, pédopsychiatre chargé d’enseignement à l’Institut de psychologie de l’Université Descartes, attaché au centre de guidance infantile de l’hôpital Sainte-Anne.

Référence: communication scientifique du 5 février 1999 au colloque “Des jeunes, des écoles, des cités”, Université Descartes (PARIS V^e).