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Conduit pour inspirer les autres: TobyMac

Toby MacKeehan (TobyMac) a fait partie du groupe DC Talk; il partage quelques réflexions au sujet de son dernier enregistrement Tonight (ce soir) et de ce qui est au cœur de sa vie bien remplie et particulièrement productive en studio, sur la route et chez lui.

Aimee Herd: Ton nouvel album Tonight est sorti en février et le single qui en est extrait, City On Our Knees, est celui qui a le mieux cartonné à ce jour. Cela t’a-t-il surpris?

TobyMac: Honnêtement, je savais dès le départ et tout au long de sa création que c’était une chanson spéciale. Elle est légèrement différente au niveau du style; il n’y en a pas une qui lui ressemble dans mes trois derniers albums. D’habitude, je suis très lent. Je fais un refrain, je m’assure qu’il est bon, et je le laisse reposer un peu; puis j’écris un couplet ou un prérefrain; généralement, il me faut environ trois mois pour écrire une chanson. Celle-ci a cependant été presque entièrement écrite en vingt à vingt-cinq minutes. Il arrive de temps en temps que nous cessions de nous battre avec Dieu et que nous nous arrêtions pour écouter (rires). C’est l’une de ces rares occasions où je n’ai pas lutté avec lui.

A.H.: Lorsque tu l’as jouée, comment ont réagi les gens? Ont-ils répondu de manière spéciale?

TM: Absolument. Dès la première fois que nous l’avons jouée, alors qu’elle n’était pas encore connue, nous avons senti qu’elle était spéciale. Puis elle est sortie sur iTunes et dans les magasins sous forme de single, et les gens ont commencé à répondre. Cela a été immédiat; ils entendaient le «beat» et les accords particuliers au clavier, ils les connaissaient et ils commençaient à la partager. Elle t’emmène dans un lieu différent. Elle n’est pas vraiment un chant d’adoration, mais un chant demandant à Dieu de nous emmener dans un endroit que nous imaginons… endroit où nous sommes tous ensemble et où les choses qui nous séparent tombent sur le bord du chemin. Nous dépassons cette ligne et nous sommes une ville, à genoux, reconnaissant le Dieu unique.

A.H.: Parle-moi un peu de ton spectacle. J’aime voir TobyMac et DiverseCity en concert, c’est un moment puissant, il y a tellement d’énergie. Parle-moi aussi de ton groupe.

TM: DiverseCity Band est le groupe le plus funky du pays! Quand j’ai sorti ce disque, je n’ai pas réalisé que nous allions vraiment le vivre. Dans ce groupe, nous avons des personnes issues de milieux urbains pauvres ou campagnards aisés… C’est un groupe étonnant formé de gens provenant de tout le pays, de Louisiane, de Californie, un couple de Chicago, de Saint-Louis, et j’ai grandi à Washington D.C. Nous sommes de partout et tous ces chemins de vie se retrouvent. Il faut un groupe comme celui-ci, avec différentes couleurs de peau, pour (re)créer la musique que nous produisons en studio. Si nous avions un autre groupe, je crois que ce serait difficile. Ensemble, nous sommes plus puissants que quand nous sommes séparés. Il faut toutes ces influences. Ces gars m’ont beaucoup aidé sur la route. Ils prennent ma musique et la transforment pour qu’elle passe bien en public. Tout le monde est impliqué, ce n’est pas juste Toby qui impose ses idées. C’est moi qui prends la décision finale, mais seulement après qu’ils m’ont proposé différentes choses; n’importe lequel d’entre nous peut donner des idées que nous testerons pour aboutir au mieux. C’est un peu comme un pot de gombo, chacun apporte quelque chose. Je prends la décision finale, mais j’attache une grande importance à leur apport.

A.H.: Concernant ta vie hors du studio, lorsque tu rentres à la maison après une tournée… je sais qu’il est très important pour toi d’être un papa impliqué.

TM: Absolument, c’est de la plus haute importance. Je serai toujours atteignable, je ne saisirai pas toutes les occasions qui se présenteront. Je suis un artiste conduit par Dieu, mais il y a des choses auxquelles je dis non parce que je dois être à la maison. J’ai limité ma tournée à quatre jours (du jeudi au dimanche) et je suis donc à la maison lundi, mardi et mercredi; cela, c’est quand je suis en tournée. Quand j’enregistre, je suis sur place plusieurs mois. C’est autre chose que d’avoir un travail qui t’impose où et quand tu dois être; dans mon cas, je ne peux accuser personne d’autre que moi-même si je suis absent. Je dois rendre des comptes à Dieu et je serai un papa impliqué, c’est aussi simple que cela.

A.H.: La musique avec les amis de ton ancien groupe DC Talk, Kevin (Max) et Michael (Tait), te manque-t-elle? Y a-t-il quelque chose d’envisagé à l’avenir avec eux?

TM: Absolument, ils me manquent; passer du temps ensemble, rire ensemble, escalader une montagne ensemble… Musicalement, j’étais comblé lorsque j’étais avec DC Talk. Franchement, ce n’est pas moi qui ai voulu faire un enregistrement solo (rires). J’étais très satisfait en tant que membre de DC Talk, j’écrivais la plupart des chansons et je les produisais avec Mark Heimermann. C’était très satisfaisant pour moi. Michael et Kevin souhaitaient faire quelque chose en solo, ce qui était tout à fait compréhensible et je les ai soutenus. J’étais comblé à l’époque et je suis comblé maintenant. Je ne cherche pas quelque chose ailleurs, mais ils me manquent. Si une tournée de retrouvailles était organisée, je l’accueillerais très volontiers et je crois que ce serait le cas pour eux aussi.

Source: Christian Musician magazine – par Aimee Herd (7 juin 2010)

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