Dieu m'a délivré de l'occultisme

Témoignage d’Allan Rich

Mes premières années d’école ont été marquées par la dyslexie et le sentiment d’être incompris, rejeté, incapable et indigne. Mais le choc et la plus grande cassure de ma vie s’est produit quand ma mère est morte, alors que j’avais douze ans (ce décès avait été prédit par une voyante dix-huit ans plus tôt). J’étais inconsolable, car elle était la seule personne qui m’aimait vraiment. Dans mon abattement, Dieu m’a fait cadeau d’une expérience très forte, au cours de laquelle je me retrouvais aux portes du paradis; un homme immense me disait que ma mère se trouvait avec d’autres personnes décédées dans le magnifique jardin baigné de lumière que j’apercevais, mais qu’il était interdit de prendre contact avec elle. Cela m’a aidé à accepter son absence douloureuse.

J’ai vécu deux ans avec mon père, puis il m’a abandonné (il n’est jamais rentré d’un voyage) et j’ai été placé dans un foyer. Le jour de mes quinze ans, alors que je méditais sur la création, j’ai demandé à Dieu, s’il existait, de se manifester à moi. J’ai alors été rempli de lumière, d’amour et de chaleur et j’ai su que Dieu était vivant. Je lui parlais, lui demandais conseil et il me répondait… j’étais heureux! Deux mois plus tard cependant, j’ai refusé d’écouter ses avertissements au sujet d’une fille et j’ai senti sa présence me quitter. J’ignorais que désobéir à Dieu pouvait s’avérer catastrophique.

C’est à cette période que j’ai été placé dans un foyer pour adolescents en difficulté. Il y avait là des jeunes plus âgés que moi ayant fait de la prison, des blousons noirs qui aimaient se battre, boire et se droguer. Dès la première semaine, j’ai été initié à fumer du cannabis. L’impact a été immense et immédiat sur moi. Le lendemain, je suis allé en ville pour en acheter et, dès cet instant, j’en ai consommé en grande quantité. Quand je n’en avais plus, je volais des médicaments ou de l’alcool. Je prenais tout ce que je pouvais pour être «high», je snifais des poudres et ingurgitions toutes sortes de pilules, ainsi que du L. S. D. A cause de cela, je devenais très dépressif, paranoïaque et j’avais de grandes angoisses. J’essayais de remplir un vide qui grandissait aux fils des années. J’étais incapable de travailler.

Alors on m’a appris comment voler des voitures, cambrioler des magasins, trafiquer de la drogue, etc. Je me suis fait arrêter par la police, que je haïssais. Je fuguais, j’étais devenu un petit délinquant. Mes amis autour de moi commençaient à mourir d’overdose d’héroïne et de L. S. D. ou d’accidents de moto. Je me sentais inutile et seul, et, n’ayant plus d’interactions sociales ni de motivation, je voulais mourir le plus rapidement possible.

Par curiosité, j’ai commencé la magie blanche, puis, très vite, j’ai développé des pratiques occultes de manière empirique et instinctive. Je me découvrais des aptitudes spirituelles et m’intéressais aux mysticismes orientaux; rapidement j’ai acquis des pouvoirs comme celui de voir l’aura des gens et également des dons de divination, etc. J’étais fasciné par le pouvoir et par la puissance spirituelle, et je voulais découvrir quelles étaient les limites de mes capacités. Pour cela, je suis passé à la magie noire.

Quelques mois plus tard, après la mort de quelques personnes suite à des sorts jetés, une tentative de suicide au cours de laquelle j’ai vécu une expérience terrifiante de mort imminente et un séjour d’une semaine à l’hôpital psychiatrique, j’ai décidé de changer de vie. J’ai arrêté toutes les substances nocives, ainsi que de consommer de la viande. J’ai essayé de me refaire un bon karma. J’étais âgé de dix-neuf ans à ce moment-là, et je pratiquais assidûment le yoga et le sport. J’ai essayé de me purifier le corps et l’esprit; au bout de six mois intensifs de ce régime, j’ai eu la révélation que je menais la vie la plus dissolue possible; même si je faisais les plus grands efforts d’ascétisme, cela ne me rapprochait pas d’un millimètre de Dieu. J’ai donc décidé de vivre une vie médiane en n’étant, à mes yeux, ni bon ni mauvais.

Détestant les chrétiens, je me suis néanmoins retrouvé, par accident, dans l’une de leurs réunions. Alors qu’un jeune gars prêchait, j’ai vu son aura. Je n’en avais jamais vu de si claire, de si puissante, de si grande et de si pure. Je savais qu’il avait le pouvoir spirituel ultime et je voulais recevoir ce pouvoir. Malheureusement, il ne parlait que de Jésus-Christ et de la croix. Malgré tout, j’ai décidé de ne pas le lâcher jusqu’à ce que je découvre son secret.

Etant donc revenu à une réunion, il a invité ceux qui voulaient recevoir la puissance de Dieu à s’avancer. Je me suis dit que c’était ma chance de recevoir cette puissance illimitée afin de l’utiliser comme je l’entendais. Je me suis avancé. Dans mon esprit, j’ai vu Jésus-Christ et sa croix. A cet instant, j’ai eu la conviction intérieure que je devais faire un choix, celui de l’accepter ou celui de le refuser. Je l’ai refusé. Un instant plus tard, Dieu a parlé à mon esprit et m’a montré que je devais accepter Jésus car, si je persévérais dans ce mode de vie, je n’en n’avais plus que pour six mois à vivre.

Ayant vécu cette expérience de mort imminente, je savais que je n’étais pas prêt à mourir et qu’il fallait que je me mette en ordre avec Dieu, sinon j’irai dans un endroit très malsain lors de mon dernier souffle. Alors, malgré ma répulsion et comprenant que je n’avais pas le choix, j’ai mis mon orgueil de côté et ai accepté Jésus-Christ et la croix dans ma vie, afin de sauver ma peau.

C’était en septembre 1977 et, depuis ce jour, l’orientation de ma vie, mes motivations et mes objectifs, tout a commencé à changer. Comme le dit la Bible: «Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées; voici, toutes choses sont devenues nouvelles.» (2 Corinthiens 5:17) Un lent processus de guérison s’est opéré dans mon physique, dans mes émotions et dans mon intellect, réparant mes souffrances et mes blessures. Il serait trop long de vous raconter ici tous les miracles que Dieu a fait pour moi.

Aujourd’hui, je suis immensément reconnaissant envers Dieu de sa patience et de ne pas avoir renoncé avec moi, d’avoir réussi à me sauver, malgré moi. De même, je remercie Jésus-Christ d’avoir racheté mon âme en mourant à ma place, en ayant payé les conséquences de mes erreurs et en ayant ainsi permis que mon destin éternel soit changé.

«Je suis vivant! dit le Seigneur, l’Eternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive.» (Ezéchiel 33:11a)

Allan Rich

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